Tony ALLEN (1932 - ) |
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Chanteur / Pianiste |
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Doo Wop |
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13/08/1932 |
Naissance
de Anthony Penia Allan à New Orleans. Son père, Oscar Allan, est un boucher
avec du sang indien et noir dans ses veines, alors que sa mère Johnie Penia,
est une créole française, sœur de Frank Penia, propriétaire de Dew Drop Inn,
le célèbre club de rhythm and blues de New Orleans. C’est sa mère qui joue de
la musique. A un moment, elle jouait du saxophone dans le groupe de son
frère, The Sweethearts Of Rhythm. Le
jeune Anthony apprend à jouer du piano dès l’âge de six ans. Il vit alors
dans le Ninth Ward de New Orleans, non loin de chez Fats Domino, où il va
régulièrement pour essayer de le voir jouer. Fats sera une des principales
influences de Tony Allen qui, très jeune, est déterminé à trouver sa voie
dans la musique. Sa
famille l’envoie à Los Angeles en 1941, mais il déteste l’endroit et rentre à
New Orleans. Mais son oncle ne lui donne pas le choix et il repart vivre en
Californie chez sa tante, Nila Love. Tony
va au lycée George Washington Carver High où il cotoie des gens comme Arthur
Lee Maye et Eugene Church. Puis, il change de lycée et entre au Jefferson
High où il faitla connaissance de Cornel Gunter et Bobby Freeman. C’est
Arthur Lee Maye qui le présente à Jesse Belvin, qui habite à un block de chez
lui, et qui deviendra son ami. |
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1952
– 1955 |
Tony
commence sa carrière en enregistrant deux titres pour un dénommé Emmett Jose,
qui publie le disque sur son label, Aries, en 1952. Selon les avis, la
chanson de la face A s’intitule Angel Child ou Strange One !
La chanson de la face B était Check Yourself. Le disque, édité à trop
peu d’exemplaires, ne donne rien. Ensuite, il écrit I’m Your Mojo Man pour
Larry Brice (Tide Records) et No One pour The Furys. Il chante aussi
avec le groupe de Big Jay McNeely, Three Dots & A Dash. Il faudra
attendre trois ans avant qu’il sorte un nouveau disque. |
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1955
– 1956 |
Jesse
Belvin l’emmène un jour avec lui à Specialty Records. Alors que Belvin
discutait affaire, il s’assit au piano et se mit à jouer. Alors Bumps
Balackwell s’approcha et lui demande s’il était sous contrat. Tony lui
répondit que non ! Il ne se passera pas beaucoup de temps avant que
Blackwell le rappelle et lui propose d’enregistrer pour Specialty. Sa tante
Nila l’appelait souvent ‘nite owl’ (‘oiseau de nuit’) parce qu’il se couchait
toujours très tard. Cela lui inspira une chanson qu’il enregistra, ainsi qu’une
autre, I, au studio Master Recorders à Hollywood. Les Chœurs étaient
assurés par The Chimes, un groupe vocal de Los Angeles, composé de Charles
Jackson, David Cobb, Pookie Whooten et John Talbert, qui chantait pour tout
le monde à Specialty. La publication du disque fut émaillée d’erreurs. Tout d’abord,
sur le label, la chanson était attribuée à Tony Allen and the Champs, au lieu
de The Chimes. De plus, il était prévu que I soit en face A et Nite
Owl en face B. Mais lors du pressage, il y eut une inversion : Nite
Owl se retrouva en face A avec un label indiquant I ! Le
disque fut donc distribué ainsi et diffusé à la radio avant qu’Art Rupe, le
patron de Specialty, s’en rende compte. La cerise sur le gâteau, c’est qu’à
cette époque, Tony Allen travaillait à l’usine de pressage ! C’est là
que Rupe l’appela pour lui annoncer que sa chanson était un tube. Night
Owl n’entra pas dans les charts nationaux, mais devint un énorme succès
sur toute la côte ouest. Grâce à ça, Tonny put partir en tournée avec d’autres
artistes Specialty comme Little Richard, Eugene Churchn Larry Williams,
Wynona Carr, Lloyd Price et Clifton Chenier. En 1956, le second 45t Specialty
reprenait en fait son Check Yourself de 1952, en le renommant Check
Yourself, Baby, couplé à un nouveau morceau, Especially, mais ne
donna rien. Specialty ne renouvela pas son contrat ! |
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1956
– 1962 |
Après
Specialty, Tony Allen va enregistrer pour différents labels sous différents
noms et avec différentes formations, parfois avec des musiciens de studio
réputés comme Rene Hall, Plas Johnson ou Earl Palmer. Il enregistra avec son
cousin Buelah Mae pour Aladdin Records sous le nom de The Cupids. Avec The
Jayos, il sort un disque chez Dig, le label de ohnny Otis. En 1958, il signe
sur Imperial qui publiera deux 45t sous son nom ; En 1959, il est chez
Jalie. En 1960, il est chez Original Sound et il chante avec son groupe, The
Twilighters, pour Bethlehem et travaille avec le frère de Vernon Green,
Jimmy, puis avec Charles Wright. Finalement,
en 1961, le label à bas prix Crown publie un album intitulé Rock’n’roll with
Tony Allen and The Night Owls avec quelques nouveaux titres complétés de
certains déjà édités en 45t. Après
ça, d’autres singles voient le jour en 1962 sur Mach et Bethlehem, puis Tony
cessa d’enregistrer. |
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Depuis 1962 |
Tony
Allen ne cessa jamais vraiment totalement de se produire sur scène, plus ou
moins activement. Il participe,par exemple, aux spectacles annuels des « doo-wop
society ». C’est lors d’une de ces manifestations, le 23 février 1992,
qu’il forme un groupe occasionnel avec Gaynel Hodge, Richar Berry, le
créateur de Louie, Louie, et Eugene Church. Bien entendu, il chante son
tube, Nite owl. En avril 2009, alors qu’il a 77 ans, il se produit lors d’une croisière de sept jours entre Los Angeles et la Riviera mexicaine sur le bateau The Splendor ! |
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Originaire de New Orleans, Tonny Allen, le neveu de Frank Penia, fut un chanteur de doo-wop intéressant qui eut son heure de gloire au milieu des années 50 dans un style assez éloigné du son de New Orleans ! |
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Discographie |
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Rock’n’Roll
With Tony Allen and the Night Owls |
Crown |
1961 |
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Tony
Allen and the Originals : The Best of Original Sound (bootleg) |
Original
Sound |
198? |
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Holy
Smoke Baby |
Titanic |
1993 |
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Holy
Smoke Baby |
Famous
Groove |
2004 |
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Mon
choix : Rock’n’Roll
With Tony Allen and the Night Owls (Lovers Mountain / If Love
Was Money / Dreamin / Be My Love / Cute Thing / Have Faith In Me / If I Had
Aladdin’s Lamp / Why In The World / Home Wrecker / Give Me A Chance) Le seul album publié à l’époque où il est encore en pleine activité. Il n’y a pas son tube Night Owl, mais les dix titres de l’album donnent une bonne idée de ce qu’il chantait, un doo-wop de qualité bien agréable. |
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Internet : www.tonyallen.com ; www.electricearl.com/dws/tonyallen.html ; www.mlccruises.com/tony_allen.php ; www.rockabilly.nl/references/messages/tony_allen.htm ; |
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