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Frankie
BRENT (1934 - 2002) |
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Chanteur |
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Rock |
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09/03/1934 |
Naissance, à Philadelphie, en Pennsylvanie, de
Adolph Frank Gambino, Jr. Attiré très tôt par lamusique, il commence à
chanter et apprend à jouer de la guitare et de |
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1951 – 1957 |
Freddy Bell, un musicien local du nom de Fernando
Dominick Bello monte un nouveau groupe de rock, Freddie Bell & The
Bellboys, et engage le jeune Frankie comme guitariste. Le groupe se rode et
publie deux singles en 1955 sur Teen Records, le tout nouveau label de Bernie
Lowe. Le premier 45t contient une
version ‘nettoyée’ du Hound Dog de
Big Mama Thornton, destinée au public blanc, et Move Me Baby. Grâce au succès de Hound Dog, les portes s’ouvrent : le groupe part en tournée
et décroche même un contrat à Las Vegas ! L’histoire retiendra que c’est
lors d’un passage à Las Vegas qu’Elvis Presley entendra la version du groupe
et demandera leur accord pour l’enregistrer… En 1956, ils enregistrent Giddy Up A Ding Dong (publié sur Wing
Records, une sous-marque de Mercury), titre qui se retrouve, avec Teach You Rock, dans le film culte de
1956, Rock Around The Clock (le
groupe apparaît également dans le film Rumble
On The Docks la même année). Le succès du film leur permet de partir en
tournée internationale et les amène en Asie (Hong-Kong, Manille, Singapour),
en Australie, en Amérique du Sud et en Europe. A Paris, ils se produisent à
l’Olympia. Ils sont l’un des tous premiers groupes de rock’n’roll américain à
faire une tournée en Angleterre, en mai 1957 avec le chanteur anglais Tommy
Steele. Après chaque tournée, le groupe revient à Las Vegas et se produit
également dans tout le pays. |
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1957 – 1963 |
Lors de la tournée anglaise de 1957, Frankie l’occasion de rencontrer les responsables
du label Pye-Nixa Records. La proposition de ces derniers aboutira à
l’enregistrement de quatre titres à Londres avec le Tony Osborne Music
Orchestra et le Berry Scott Group aux chœurs. Mais, les disques, publiés
uniquement en 78t et sans promotion (Frankie est rentré aux USA), n’ont aucun
succès. Pourtant, le label français Vogue publie un single en 1957 avec Rockin’ Shoes et Be My Girl. De retour à Philadelphie, Frankie monte son propre
groupe et écume les clubs de Le disque suivant est publié sur le petit label
Calvert Records, toujours en 1958, avec Lovers
Lane et No Rock & Rollin’ Here,
deux titres du trio d’auteurs Karr, Goldstein & Norton. Une fois de plus
le disque n’arrive pas à entrer dans le hit-parade. Il sera réédité sur
Strand Records, en 1960, sans plus de succès. En fait, à cette époque,
Frankie Brent et son groupe sont devenus un groupe de clubs à part entière
…mais ce public de clubs n’achète pas beaucoup de disques ! Par
l’intermédiaire des auteurs des chansons ; il signe un nouveau contrat
avec Palette Records de New York. Malheureusement, après deux singles, son
contrat n’est renouvelé. En 1960, il renoue avec Bernie Lowe qui dirige
maintenant le label Cameo. Mais, malgré un single en 1960 et deux en 1961, il
ne parvint toujours à entrer dans le hit-parade. Après cet échec, il monte
une nouvelle tournée intitulée la Frankie Brent Review avec une chanteuse
d’un mètre cinquante nommée Little Linda Lou et dotée d’une voix proche de
celle de Wanda Jackson. Il devient vite une attraction très courue de le Côte
Est, ce qui lui permet de signer un contrat avec Epic Records en 1963. Le
seul single publié est attribué à Frankie Brent Review featuring Little Linda
Lou. Il contient deux reprises d’enfer : le Summertime de Gershwin et le Rip
It Up de Little Richard, et est édité avec une pochette marrante sur
laquelle apparaît la minuscule Linda Lou perchée sur un cube ! |
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1964 – Années 70 |
A plusieurs reprises, Frankie Brent avait déjà joué
à New Orleans et il eut de nouveau l’opportunité de se produire dans le
French Quarter pour un engagement de longue durée. Il tomba sous le charme de
la cité et de ses habitants et décida de s’y installer ! Au cours de la
fin des années 60 et des années 70, il se bâtit une réputation d’artiste de
scène incontournable et devint l’une des plus grandes attractions de New
Orleans et sa région. Il fut même choisi pour être le Roi lors de la grande
parade annuelle du Mardi Gras, ce qui est un honneur suprême à New Orleans.
Une médaille fut frappée à son effigie en 1980. Pendant cette période il
publie plusieurs singles et deux LPs sur le label Cutty Records, dont l’un
est orné de sa photo en Roi du Mardi Gras. |
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Années 80 & 90 |
A la fin des années 80, il possédait son propre
club, le « Frankie Brent’s », dans le Quartier Français. Il se
produisait toujours dans divers clubs comme le Famous Door et avait toujours
Freddie Bell comme ami. |
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26/08/2002 |
Décès de Frankie Brent, chez lui à New Orleans,
d’une crise cardiaque suite à une longue maladie ; il avait 68 ans. |
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Bien que n’étant pas natif de
New Orleans, ni de Louisiane, Frankie Brent réussit le tour de force d’en
devenir une figure incontournable, jusqu’à être le « Roi » lors
d’une parade de Mardi Gras dans les années 70 et, plus tard, à posséder son
propre club dans |
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Discographie (discographie
détaillée) |
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Are
There Anymore Request-es ? |
Cutty |
197? |
||
The
King (?) |
Cutty |
197? |
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Put On Your Rockin' Shoes |
Hydra
(GER) |
2004 |
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