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Sam
BUTERA (1927 - 2009) |
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Saxophoniste – Chef d’orchestre |
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Rhythm and Blues |
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17/08/1927 |
Naissance
à New Orleans, dans le 7th Ward où son père, Joe, boucher de profession, est
le propriétaire d’un commerce dénommé ‘Poor Boys Grocery & Meat Market’.
Il est également guitariste, à ses heures perdues. Sa mère se prénomme Rose
et il a un frère, Joe, Jr. Le jeune Sam a sept ans lorsqu’il entend un
saxophone pour la première fois lors d’un concert d’iun big band où l’avait
emmené son père. Ce dernier lui demande quel instrument il préférait. Le
jeune Sam, ne sachant pas vraiment quoi répondre, montra l’instrument qui
était le plus proche de lui : le saxophone. Le lendemain, son père lui
en offrait un ! |
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1941
– 1950 |
Petit
prodige de l’instrument, il devient professionnel à 14 ans comme véritable
« jukebox vivant » pour les stripteaseuses de Bourbon Street. Il
joue dans absolument tous les clubs de la rue où chaque fille dit vouloir
être sa mère ! On
le retrouve plus tard dans l’orchestre du batteur Ray McKinley, avec lequel
il fait ses tout premiers enregistrements (Civilization et Celery
Stalks At Midnight). Il est vite repéré, notamment par le magazine ‘Look’
qui, suite à un concours au Carnegie Hall de New York en 1945, le considère
comme l’un des jeunes jazzmen les plus prometteurs du pays (‘Outstanding
Teenage Musician in America’), alors qu’il n’a que dix-huit ans. C’est la
grande époque des big bands ; à vingt-cinq ans le jeune saxophoniste est
déjà passé par les orchestres de Tommy Dorsey, Joe Reichman, Al Hirt et Paul
Gayten. |
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1950
– 1954 |
Après
le déclin des grands orchestres et la fin des longues tournées, il revient
s’installer à New Orleans où il joue
régulièrement au Club 500. Le club appartient à Leon Prima, le frère du
chanteur Louis. Il y restera quatre années et, pendant cette période,
enregistre quelques disques sous son nom comme Easy Rockin’ et Chicken
Scratch, pour RCA Victor en 1951. A ce moment-là le musicien gagne
environ 700 dollars par semaine en accompagnant des stripteaseuses comme Lili
Christine Cat Girl sur Bourbon Street. |
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1954
– 1975 |
Louis
prima vient de signer un contrat avec le Club Sahara de Las Vegas, mais n’a
pas encore d’orchestre pour l’accompagner. De son hôtel de Las Vegas, Louis
prima téléphone alors à Sam Butera et lui demande de monter un orchestre en
toute hâte. Butera s’exécute et prend la route pour Las Vegas avec ses
musiciens, sans même avoir pris le temps de se donner un nom. Lors de la
première soirée, le lendemain de Noël (Sam tenait absolument passer Noël en
famille !), Louis Prima demanda à Butera quel nom il devait annoncer
pour l’orchestre. Pris au dépourvu, Butera répondit spontanément, The Witnesses (Les Témoins), et le nom est
resté ! A
partir de ce moment-là, la carrière de Sam Butera est étroitement liée à
celle de Louis Prima, avec qui il va rester plus de vingt ans. Pourtant,
après sa première paye de 250 dollars, sa femme Vera Marie avait plutôt envie
de rentrer à New Orleans. Mais Sam, sentant qu’il y avait quelque chose à
faire, insista pour rester à Las Vegas. Grâce à lui, le duo Louis Prima /
Keely Smith devient une des attractions les plus célèbres du pays. En 1959,
après l’immense succès de That Old
Black Magic, ils remplissent quatre soirs de rang le Copacabana de New
York ! En
1960, Sam Butera apparaît dans le film The
Rat Race, avec Tony Curtis, et enregistre la musique du film qu’il
sortira sur un album sous son propre nom. Ils
resteront sept ans au Sahara, jusqu’en 1961 quand Louis Prima décrocha un
contrat de cinq ans au Desert Inn. Pendant vingt et un ans leur association
fait merveille ; ils apparaissent régulièrement dans diverses émissions
de télévision avec les vedettes de l’époque… jusqu’en 1975 lorsque Louis Prima
entre dans le coma. Pendant
toute cette période, Sam Butera trouve quand même le temps de faire quelques
enregistrements, notamment pour Dot et Capitol. |
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1975
– 2004 |
Après
plus de vingt ans avec Louis prima, Sam Butera continua d’enregistrer et de
tourner, avec Frank Sinatra et d’autres artistes comme Danny Thomas, Jerry
Vale, Sergio Franchi, Jimmy Roselli, Troy Cory, et surtout, Sammy Davis, Jr.
avec lequel il avait déjà enregistre l’album When The Feeling Hits You! – Sammy Davis Meets Sam Butera & The
Witnesses en 1965. En 1975, il joue son propre rôle dans le film de Dick
Richards, Rafferty and the Gold Dust Twins.
En 1985, ses arrangements de Just A
Gigolo / I Ain’t Got Nobody sont repris avec succès par David Lee Roth
qui entame en force une carrière solo avec ce titre. Sam
Butera profite ensuite du "swing revival" des années 90. Avec son
groupe, The Wildest, il parcourt tous les Etats-Unis et s’installe pour de
longues périodes dans des endroits comme Atlantic City où il perpétue le
style de la grande époque de Las Vegas. A la fin de la décennie, Brian Setzer
reprendra avec bonheur Jump Jive An’
Wail, obtenant même un music award pour sa superbe interprétation. En
1999, Sam Butera est intronisé au Las Vegas Hall of Fame lors d’une cérémonie
au Tropicana Casino and Hotel. En
2002, il joue pour la première fois lors du NOJ&HF, interprétant cette
musique enjouée qu’il pratique depuis toujours. Il reviendra jouer pour la
dernière fois à New Orleans en 2003, pour son intronisation au
Italian-American Hall of Fame. Sam
ne prendra sa retraite que lorsque des problèmes de santé l’empêcheront de
prendre la route, en 2004. |
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2004
– 2009 |
Sa
maladie le contraint à être hospitalisé le 3 janvier 2009 au Sunrise hôpital
de Las Vegas. Un peu plus tard, il tombe dans le coma et, malheureusement, ne
quittera plus l’hôpital ! |
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03/06/2009 |
Sam
Butera décède à Las Vegas, après une « longue maladie », en
l’occurrence, la maladie d’Alzheimer ! |
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C’est lui le véritable auteur
des arrangement du célébrissime Just A
Gigolo / I Ain’t Got Nobody,
ainsi que de Jump Jive An’ Wail,
les immenses tubes de Louis Prima. Saxophoniste de talent, Sam
Butera restera à jamais lié au célèbre chanteur, avec qui il formait un duo
qui fit danser Las Vegas pendant vingt ans ! Technicien amoureux de la
perfection, Sam ne montait jamais sur scène sans avoir fait des gammes sur
son saxophone. Il disait que ses principales influences étaient Charlie
Ventura, Lester Young, Gene Ammons, Charlie parker et Big Jay McNeely. |
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Discographie |
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Jump,
Jive An' Wail |
? |
19xx |
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Stay
With Me |
? |
19xx |
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Today |
? |
19xx |
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Thank
Heaven For |
? |
19xx |
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Starring |
? |
19xx |
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Sings
Broadway |
? |
19xx |
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Sincerely,
Nat King Cole |
? |
19xx |
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Drifting
And Draming |
? |
19xx |
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I
Don't Want To Be Hurt |
? |
19xx |
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Sam
Butera |
Capitol |
19xx |
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The Continental Twist (BOF) |
Capitol |
19xx |
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Body and Sax...with a Little Soul |
Ultra |
19xx |
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Play It Again, Sam! |
Poor
Boy |
19xx |
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Love Is In The Air |
Poor
Boy |
19xx |
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Atlantic City Special |
Poor
Boy |
19xx |
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The
Big Horn |
Capitol |
19xx |
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Apache |
Dot |
19xx |
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Hey Boy! Hey Girl! |
Capitol |
1959 |
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The Wildest Clan |
Dot |
1960 |
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The Rat Race |
Dot |
1960 |
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The Big Sax And The Big Voice Of Sam Butera |
Capitol |
1960 |
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Thinking Man's Sax |
Prima |
1964 |
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When
The Feeling Hits You! – Sammy Davis Meets Sam Butera & The Witnesses |
Reprise |
1965 |
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Hot
New Orleans Nights |
Bear
Family |
1989 |
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By Request |
Jasmine |
1992 |
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Sheer Energy |
Jasmine |
1992 |
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Tribute to Louis Prima, Vol. 1 |
Jasmine |
1994 |
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Tribute to Louis Prima, Vol. 2 |
Jasmine |
1994 |
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The Whole World Loves Italians |
USA
Music Group |
1996 |
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Louis
Prima Presents the Wildest Clan & Apache |
Jasmine |
1998 |
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Ultra-Lounge:
Wild, Cool & Swingin' - Artist Series Vol 6 |
Capitol |
1999 |
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On Stage |
Get
Hip |
2000 |
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Still Cookin’ |
Poor
Boy |
2000 |
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Mon
choix : The Big Sax And The Big Voice Of Sam Butera (Perdido /
Chantilly Lace / Just Say I Love Her / Skinny Minny / Night Train / Honey
Love / Street Scene / Kansas City / Easy Rockin’ / Up Jumped The Rabbit / O
Sole Mio / Ol’ Man River) Un bon exemple du style de Sam Butera,
capable sur un même disque de mélanger blues (Kansas City), rock (Chantilly
Lace), variété internationale (O Sole Mio), etc sans que cela pose
problème. |
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Films : Hey Boy, Hey Girl, de David Lowell Rich, 1959 ; The Rat Race, de Robert Mulligan, 1960 ;
The Continental Twist de Allan
David & William J. Hole, Jr., 1961 ; Rafferty and the Gold
Dust Twins, de Dick Richards, 1975. |
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Internet : www.smart90.com/sambutera |
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