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Richard CAITON (1944 -) |
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Chanteur |
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Soul |
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26/12/1944 |
Naissance à New Orleans,
près de |
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1964 – 1966 |
En 1964, alors qu’il n’a que dix-neuf ans, il
enregistre quelques titres à New Orleans sous la
direction de Dave Bartholomew. Un single est publié par le label californien
GNP avec You Look Like
A Flower et Listen To The Drums. Ce n’est pas un tube mais il permet à Richard Caiton de se faire connaitre. |
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1966 – 1969 |
Ce n’est que deux ans plus tard qu’une nouvelle
opportunité d’enregistrer se représente. Deux singles paraissent la même
année sur le label local Up-Tight. Sa ballade Without Your Love devient
un petit tube régional et il vend environ 30 000 exemplaires de Take A Hold, Brothers and Sisters. Trois
nouvelles années s’écoulent avant qu’il puisse de nouveau sortir deux
singles, toujours sur Up-Tight, avec notamment I'd Like To Get Near You et Reflections,
deux merveilles de soul music. |
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1969 – 1978 |
Richard Caiton signe un
contrat d’auteur et de management avec Elijah
Walker qui espère également pouvoir réitérer le succès qu’il avait obtenu
avec King Floyd et Jean Knight. L’une de ses chansons, écrite avec Joe
Broussard and Maria Tynes, fut enregistrée par le
Pointer Sisters, toujours produite par Wardell Quezergue. Le single,
cédé à Atlantic Records, fut publié en 1972, mais sans trouver le chemin du
succès. Walker envoya ensuite Richard chez Malaco,
à Jackson dans le Mississippi, pour y enregistrer plusieurs titres. Mais ce
n’est qu’en 1974 qu’un single est publié avec Superman & I’m Gonna Love You More, deux compositions de Caiton, encore produites par Wardell
Quezergue. Malheureusement le décès soudain d’Elijah Walker stoppa l’aventure. Richard Caiton, maintenant sans label, se consacra alors
essentiellement à son métier d’éducateur, tout en continuant à écrire des
chansons. En 1975, il fait une nouvelle tentative en créant son propre label,
Caiburt, sur lequel il sort un single avec I See Love Girl
In Your Eyes et I Wonder Will
You Always Love Me, depuis devenu un ‘collector’. Il publie
encore un dernier single sur le label JB’s de
Senator Jones en 1978, avec Where Is The Love
et Thank You, enregistré aux studios Sea-Saint d’Allen Toussaint. Le single, avec titre Where Is The Love, un superbe titre soul
très dansant arrangé par Wardell Quezergue, est maintenant très recherché par les
collectionneurs, alors qu’il n’a pas rencontré le succès lors de sa sortie.
Par contre, Allen Toussaint, impressionné par son talent, lui proposa de
travailler pour lui comme auteur. Caiton déclina
l’offre craignant que cela ne soit pas compatible avec son autre travail. |
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1978 – 2002 |
Richard Caiton quitte
alors le milieu de la musique ! |
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2002 et après |
Cette année-là, il est contacté par Gary Cape, le
propriétaire du label anglais Grapevine. Ce
dernier, de passage à New Orleans, lui proposa de
rééditer ses anciens singles ainsi que les titres inédits enregistrés pour Malaco. Le CD fut publié l’année suivante, en 2003 et fut
très apprécié des amateurs de soul sudiste. Depuis, Richard Caiton a repris plus ou moins la scène, notamment pour le
Ponderosa Stomp de New Orleans et lors d’un séjour en Grande-Bretagne. |
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Bien que n’ayant publié que
quelques 45t dans les années 60 et 70, Richard Caiton
est une sorte de légende de la soul de New Orleans
et ses disques, très recherchés par les collectionneurs, atteignent des
sommes impressionnantes. Le CD Grapevine de 2003
fut le bienvenu pour tout amoureux de soul music. |
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Discographie |
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Reflections |
Grapevine |
2003 |
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Mon choix : Reflections (I
Like to Get Near You / Thank You / Take a Hold Brother and Sister / I Wonder
Will You Always Love Me / Got to Get Across to You / I See Love Girl in Your
Eyes / I'll Do Anything for My Baby / Without Your Love / Forgive Me Baby / I
Gotcha My Love / Superman / I'm Gonna Love You More
/ What's Wrong Baby / I Will Love You Always / I'm Not the Other Man / Where
Is the Love / It's Been a Long Time / I'm Not Gonna
Be A Victim / Our Love Is True / Reflections) Ce CD regroupe la totalité des titres publiés par Richard Caiton entre 1966 et 1978, plus six morceaux restés
jusqu’alors dans les archives de Malaco Records.
Entre Curtis Mayfield et le Motown Sound des Temptations des années 70, la voix haut perchée de Caiton et la qualité de ses chansons font merveille. A
écouter sans modération ! |
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