Martha
CARTER (1941 - ) |
|||||
Chanteuse |
|||||
Rhythm and Blues |
|||||
09/06/1941 |
Naissance de Martha Nelson, à New Orleans, dans le ‘Ninth Ward’ où elle grandit. Elle fait bientôt partie de la Greater Mt. Carmel Baptist Church où elle chante le seigneur ! |
||||
1957 - 1960 |
Elle n’a que seize ans lorsqu’elle persuade Oliver ‘Nookie Boy’ Morgan de la laisser chanter avec son orchestre un soir au Mary’s Bar dans Magazine Street. Nookie Boy est tellement impressionné par Martha qu’il l’engage sur le champ pour faire partie de son spectacle. |
||||
1960 - 1962 |
En
1960, Martha, qui s’appelle maintenant Carter, chante avec l’orchestre de
Porgy Jones, aussi bien des standards de jazz que du rhythm and blues.
Repérée par Eddie Bo, elle est rapidement présentée à Joe Ruffino qui est, à
son tour, envouté par sa puissante voix. Ruffino utilisera tout d’abord
Martha pour faire les chœurs sur certains enregistrements comme le Ain’t
It The Truth Now d’Eddie Bo. Le
premier disque de Martha Carter contient deux chansons écrites et arrangées
par Eddie Bo, Nobody Knows et I’m Through Crying. La ballade I’m
Through Crying plait aux DJs et le single marche bien à New Orleans et
les environs. Martha est alors pas mal demandée et tourne souvent avec Eddie
Bo. Martha a eu de la chance d’intégrer Ric Records au moment ou You Talk
Too Much de Joe Jones faisait un carton. Ruffino ayant vendu les droits
de la chanson à Roulette Records au moment où les ventes étaient en plein
boum, il espérait bien poursuivre sur sa lancée et rebondir sur le succès de
la chanson en faisant enregistrer une réponse à Martha Carter. Malgré le peu
d’enthousiasme de Martha à enregistrer la chanson, l’assurance qu’elle dégage
est irrésistible et le résultat est un superbe New Orleans R’nB ! Pour
une raison inconnue, Ruffino choisit de publier le disque sur Ron Records
sous son nom de jeune fille, Martha Nelson. En dépit d’une vaste campagne
publicitaire dans Cashbox et Billboard, I Don’t Talk Too Much ne se vent pas
très bien comparé au tube de Jones. C’est quand même un hit localement. Martha est de nouveau en studio début 1961 pour enregistrer One Man’s Woman et You Can If You Think You Can, encore deux superbes chansons écrites et arrangées par Eddie Bo. La dernière séance d’enregistrement de Martha Carter pour Ron eut lieu en 1962 et donna Then I’ll Believe et You Shall Not Be Moved, toujours sous la direction d’Eddie Bo. |
||||
Après 1962 |
Malheureusement la fin de la carrière musicale de Martha intervint peu de temps après la faillite de Ric & Ron Records. Un docteur découvrit des polypes dans ses cordes vocales et il fallut l’opérer. Mais l’opération fut un échec et lui fit perdre sa voix. Martha en fut profondément affectée. Elle resta à New Orleans où elle travailla comme couturière. |
||||
Huit superbes chansons ! Mais que huit ! Dommage ! Martha aurait certainement pu devenir une grande star, mais le sort en a décidé autrement. |
|||||
Discographie |
|||||
New
Orleans Ladies |
Rounder |
1988 |
|||
|
Mon
choix : New Orleans
Ladies (You Can If You Think You Can / I’m Through Crying / One Man’s Woman /
Then I’ll Believe / I Don’t Talk Too Much / Bless You) [Le disque contient 4 autres titres d’Irma Thomas et 2 de Leona
Buckles] Superbe travail de Jeff Hannusch et de Rounder qui nous permet ainsi de savourer les quatre merveilleux singles de Martha Carter pour Ric & Ron Records. La réalisation d’Eddie Bo est impressionnante et le résultat ne peut que nous faire regretter la très courte carrière de Martha ! |
||||