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Bobby
CHARLES (1938 - 2010) |
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Auteur-compositeur / Chanteur |
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Swamp Pop |
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21/02/1938 |
Naissance de Robert Charles Guidry dans une famille pauvre de la région d’Abbeville, en Louisiane. Son père travaille dur pour nourrir sa famille. Il est livreur de fuel et de gaz pour les fermiers de la région. La famille n’a quasiment rien et le jeune Bobby est contraint de travailler avec son père. Dans la famille, personne ne joue d’un instrument de musique ; les seuls contacta avec la musique sont les chants d’église, le dimanche, et la radio. Bien entendu, Bobby écoute tout d’abord les stations cajuns qu’écoutent ses parents. Mais dè qu’il comprend comment changer de station, il découvre une station rhythm and blues… et sa vie bascule ! Avec les classiques cajuns comme la version de Jole Blon d’Harry Choates, les chansons de Fats Domino, de Ray Charles et de Percy mayfield sont ses premières influences. Mais Bobby Charles reconnaitra aussi les influences du jazz et d’artistes comme Nat King Cole et Louis Armstrong. Bien que ne sachant ni lire et écrire la musique, ni jouer d’un instrument, Bobby compose très tôt des chansons. A l’école, il fait la connaissance de Warren Storm, le futur batteur et chanteur légendaire de swamp pop. Avec son assistance – Warren Storm joue aussi de la guitare et, surtout, possède un magnétoscope – Bobby fait ses premières démos. Alors qu’il a quatorze ans, il écrit une chanson, See You Later Alligator, initialement destinée à l’une de ses idoles, Fats Domino. A l’école, il avait l’habitude d’utiliser l’expression pour dire au revoir à ses copains. Un jour, une amie lui répondit : « After a while, crocodile ». Il retint la réplique et en fit une chanson. Le jeune Bobby aura bien l’occasion de la proposer à Fats, mais ce dernier ne prendra même pas le temps de l’écouter. A cette époque, Bobby aimait bien assister aux spectacles d’un groupe, The Cardinals, dans lequel jouaient ses amis Harry Simoneaux et Larry Guidry. Leur chanteur était noir, ce qui était un problème pour jouer dans les motels et les restaurants. Alors les membres du groupe, sachant que Bobby connaissait leurs chansons, lui proposèrent de devenir leur chanteur. Plus tard, le groupe deviendra The Clippers car il existait déjà un autre groupe du même nom. Le groupe devint très important dans la région, avec notamment trois saxophones, et il aura une énorme influence sur les musiciens locaux pendant des années. |
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1955 – 1958 |
Bobby
n’a que dix-sept ans lorsqu’il a, pour la première fois, l’opportunité
d’enregistrer. Charles ‘Dago’ Redlich,
le propriétaire du Dago’s Record Shop à Crowley, en
Louisiane, vit Bobby chanter sa chanson See
You Later Alligator sur scène. Impressionné, il
recommanda la chanson et son auteur à Leonard Chess,
un des frères Chess, patrons des labels Chess, Checker et Argo à Chicago. Et c’est par téléphone que Bobby chanta
la chanson à un Leonard Chess enthousiaste. Ce
dernier réserva le studio de Cosimo Matassa et les
membres du groupe de Fats Domino. Mais Bobby, qui s’était rendu à New Orleans avec The Cardinals,
refusa d’enregistrer sans eux. Ce qui fut fait ; et c’est bien Harry Simoneaux que l’on entend jouer le solo de sax sur le
disque que publia Chess sous le pseudonyme de Bobby
Charles, laissant de côté son vrai nom de Guidry,
trop typé cajun. Mais Bobby fut effaré de constater que le titre avait été
tronqué en Later Alligator. Il
insista, expliquant que c’était l’expression complète qui avait un sens auprès
des jeunes de l’époque, et finalement, Leonard Chess
accepta et les nouveaux exemplaires furent publiés avec le titre entier, See You Later
Alligator. La chanson commença a bien marcher
dans la région, mais sa progression fut stoppée net par la parution d’une
photo de promotion dans le magazine Billboard. En
effet, les principaux acheteurs du disque étaient les noirs ; et
lorsqu’ils se rendirent compte que Bobby Charles était un blanc, ils ne
l’achetèrent plus ! Le plus dur, dans l’histoire, c’est que la version
de Bill Haley and The Comets, sortie un peu plus
tard, cibla le marché blanc et atteint le N° 7 des classements Pop alors que
le disque de Bobby ne fit pas mieux que N° 6 dans les classements R’n’B. Quoiqu’il en soit, ce premier disque est maintenant
entré dans l’histoire comme le précurseur de ce qui allait devenir le swamp pop, ainsi que le reconnaissent Johnnie Allan et
Rod Bernard. Sur la face B du disque, la balade On Bended
Knee posa les fondations d’un genre dans lequel
s’illustreront quantité de nouveaux artistes louisianais. D’autres
titres furent enregistrés pour Chess au studio de
Cosimo Matassa, mais cette fois-ci avec l’orchestre
de Fats Domino. Des titres comme Laura Lee, Take It
Easy Greasy et One Eyed Jack auront une influence certaines sur les jeunes
artistes blancs de rhythm and blues de New Orleans comme Frankie Ford, Mac Rebennack
et Jerry Byrne. Après
les séances à New Orleans, Leonard Chess avait demandé à Bobby de venir enregistrer à
Chicago. Il lui envoya un billet par la poste et le jeune Bobby monta pour la
première fois dans un avion. Il fut accueillit par un Phil Chess ébahi de voir un jeune blanc : « Bon
Dieu ! Leonard va avoir une crise cardiaque ! » En effet, les
frères Chess étaient persuadés que le chanteur
était noir et reçurent un vrai choc lors de cette première rencontre. C’est
ainsi, par hasard, que Bobby Charles est devenu l’un des premiers artistes
blancs de la marque de disques. Et, bien sûr, il fut accompagné, lors de ces
séances d’enregistrement, par des musiciens membres des orchestres de Muddy Waters et Little Walter
et dirigé par Willie Dixon ! Les
disques de Bobby Charles se vendaient bien et il fut intégré à diverses
tournées, la plupart du temps qu’avec des artistes noirs comme Chuck Berry,
B.B. King, The Platters, Shirley & Lee, Frankie
Lymon ou Ray Charles. Le fait d’^tre le seul blanc lui posa souvent des problèmes. Au
Mississippi ou en Alabama, par exemple, il est arrivé que des gens veuillent
le tuer ! Mais il reconnaît toutefois qu’il apprit beaucoup et que le
fait d’être confronté à cette situation l’enrichit énormément. Malheureusement,
il se rendit bientôt compte que les frères Chess ne
lui payaient pas tout ce qui aurait dû lui revenir, persuadés que les
artistes donnaient le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils étaient affamés !
Bobby quitta donc Chess. Il enregistra ensuite une douzaine de titres pour Jay Miller, à Crowley, mais à part deux, Alligator Stomp et Teenagers, publiés sur Flyright en 1981 (Bayou Beat, FLY 581), ces titres sont restés inédits. |
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1958 – 1963 |
Le
patron d’Imperial, Lew Chudd,
flairant la bonne affaire grâce à ses talents d’auteur-compositeur, proposa
un contrat à Bobby Charles. Ce dernier enregistra quelques chansons comme Those Eyes, What A Party et Four Winds,
mais ne toucha jamais rien, ni pour les disques, ni pour les chansons qu’il
avait écrites ! Heureusement,
à partir de 1960, pas mal de ses chansons furent enregistrées par d’autres
artistes. Tout d’abord par Fats Domino, l’une de ses principales influences.
Bien que quelques année plus tôt Fats ait refusé d’écouter la chanson, il se
souvenait du gamin qui tentait de lui proposer See
You Later Alligator. Entre 1960 et 1962, Bobby
va écrire plusieurs chansons pour la star dont Before
I Grow Too Old et Walking To
New Orleans. Un jour, après avoir enregistré la
première, Fats se produisait à Lafayette et Bobby alla le voir dans les
loges, après le spectacle. Fats, heureux de le rencontrer, lui remis un
exemplaire du disque et lui proposa également de venir l’écouter chez lui, à
New Orleans. Mais, Bobby répondit qu’il n’avait pas
de voiture et qu’il ne pouvait donc pas se rendre à New Orleans.
Fats lui alors qu’il trouverait bien un moyen . Ce à
quoi Bobby répondit que la façon qu’il avait d’y aller, c’était en marchant. Dès
qu’il eut prononcé ces mots, il se retourna vers ses potes et leur demanda du
papier et un crayon. Bobby Charles écrivit la chanson Walking
To New Orleans en rentrant chez lui, sachant
déjà qu’elle était pour Fats ! Fats Domino reprendra également Those Eyes, déjà
enregistré par Charles. Il écrivit aussi une autre chanson, Little Rascals,
pour Fats qui, inexplicablement, reçu la démo sans la piste vocale de Bobby
Charles. Fats réécrivit des textes et enregistra la chanson sous le titre It
Keeps Rainin’, à la
grande surprise de Charles ! Clarence ‘Frogman’ Henry,
quant à lui, enregistra But
I Do, I Want To Be A Movie Star, Your Picture, Little
Suzie, Steady Date, Just My Baby And Me et Why Can’t You ;
les six premiers titres apparaissant dans son excellent album You Always Hurt The One You
Love. Johnnie Allan enregistra également Your Picture, en 1961, que l’on retrouve, avec Somebody Else (1962), sur son premier album publié en 1964 sur Jin Records. |
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1963 – 1965 |
Après
ses désillusions avec les différentes maisons de disques, Bobby Charles
décida de créer son propre label, Hub City Records, avec l’aide de Carol Rachou, le propriétaire de La Louisianne
Records, à Lafayette. Persuadé que la Louisiane est le lieu d’où vient la
musique, il veut en apporter la preuve aux autres ! Deu
45 tours furent publiés : Big Boy's Cry / You Made Me
Love You en 1963, puis Everybody's Laughing / Everyone
Knows en 1964, tous enregistrés au studio La Lousianne. Bobby Charles va ensuite participer à la création de Jewel Records, avec Stan Lewis, un ami des frères Chess. Le premier 45t du nouveau label sera la réédition du second 45t Hub City, Everybody's Laughing / Everyone Knows. Trois autres disques verront le jour sur Jewel dont I Hope et One More Glass Of Wine qui seront réédités bien plus tard par Floyd Soileau sur Jin, en 45t (Jin ‘Golden Oldie’ 1030) et sur sa première compilation ‘Golden Dozen’ (Jin 9001) en 33t. En 1965, Worrying Over You et The Walk – une reprise d’un titre de Jimmy McCracklin, que l’on retrouvera en 1979 dans les charts anglais, repris par le groupe The Inmates – est publié sur la sous-marque Paula et sera son dernier 45t pour Stan Lewis. |
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1965 – 1971 |
Une longue période de silence discographique pendant laquelle Bobby Charles vécut, semble-t-il, de ses droits d’auteur. |
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1971 – 1972 |
Au début des années 1970, Bobby, apparemment en affaire avec Albert Grossman, s’installe pendant un temps à Woodstock. Il y rencontre beaucoup de musiciens comme Paul Butterfield et les membres du Band. Avec eux et d’autres amis comme David Sandborn, Amos Garrett, Ben Keith et Dr. John, il enregistre un album éponyme qui est publié sur Bearsville, le tout nouveau label de Grossman. Malheureusement, l’album ne se vend pas, bien que Small Town Talk, publié également en 45t, deviendra avec le temps une des chansons les plus connues de Bobby Charles. L’album contient également une superbe version de Before I Grow Too Old, écrite pour Fats, et un magnifique Tennessee Blues, qui sera repris par quantité d’autres artistes. |
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1973 – 1980 |
Déçu, Bobby Charles se retire une nouvelle fois dans sa campagne louisianaise, près d’Abbeville. Pendant cette période, il ne sort de son trou que pour participer au concert d’adieu du Band – il chante Down South in New Orleans sur l’album The Last Waltz – et pour faire les chœurs sur deux des albums du Better Days de Paul Butterfield. |
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1980 – 1987 |
Toujours
dans un souci de promotion de la musique locale, Bobby Charles crée Rice N’Gravy, un nouveau label,
en 1980. En
1984, il enregistre, à Austin au Texas, les chansons destinées à un album
devant être intitulé Lil’ Cajun avec,
excusez du peu, Willie Nelson, Neil Young et Ben Keith. Pour diverses
raisons, l’album ne verra jamais le jour ; seuls trois titres seront
publiés en 45t en 1986 : Lil’ Cajun
et Secrets sur l’un, et Lonesome
Christmas sur l’autre. En 1987, il publie, toujours sur son label Rice N’Gravy, un album intitulé Clean Water reflétant son intérêt pour l’écologie, notamment à travers la chanson titre, Clean Water. L’album, enregistré à Hermitage dans le Tennessee, contient également Lil’ Cajun et Secrets, déjà publiés en 45t. |
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1987 – 1992 |
Encore une longue période de silence discographique pendant laquelle Bobby Charles vécut, semble-t-il, de ses droits d’auteur. |
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1992 – 1998 |
En
1992 et 1993, diverses sessions sont organisées au studio Dockside
de Maurice, en Louisiane, ainsi qu’au Technosound
studio de Baton Rouge en 1993. Exploitant des
titres de 1984, retravaillés, et des nouvelles chansons ou nouvelles versions
d’anciennes chansons, il publie Wish You Were Here Right Now, en 1994. L’album est très bien reçu par la crtique et le publis et marque,
en quelque sorte, son retour sur le devant de la scène. Trois ans plus tard, reprenant la même recette, il publie un nouvel opus, Secrets Of The Heart, toujours d’une très grande qualité. |
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1998 – 2004 |
Maintenant
la formule est bien rodée. Bobby Charles vit tranquillement dans sa retraite
louisianaise, à Bayou Vermilion, près d’Abbeville.
Il écrit des chansons à son rythme, selon son inspiration, et participe de
temps en temps à des séances d’enregistrement auxquelles se joignent d’autres
artistes plus ou moins connus. Le résultat, c’est un nouveau disque, toujours
avec d’anciennes et de nouvelles chansons. Celui de 2004 s’intitule Last
Train To Memphis, d’après le titre du livre de Peter Guralnick
sur Elvis Presley et contient, en bonus, un CD de dix-neuf titres déjà
parus ! Malheureusement, le sort s’acharne sur lui et sa maison est détruite lors d’un incendie. Il déménage à Holly Beach, dans la paroisse Cameron, sur le golfe du Mexique. Il vit toujours de ses droits d’auteur. |
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2004 – 2008 |
En
2005, lorsque l’ouragan Katrina menaçait la ville
de New Orleans, la veille de la catastrophe, Bobby
appela Fats Domino et lui conseilla de quitter sa maison. Mais comme sa femme
ne le voulait pas, Fats resta sur place, ainsi que sa plus jeune fille. Au
moment du drame, voyant la tournure des événements, un de ses fils appela les
sauveteurs, leurs dit que Bobby était un ami de Fats, qu’il écrivait des chansons
avec lui et qu’il voulait qu’ils aillent jeter un œil à leur maison pour voir
si tout allait bien. Heureusement, sinon il est probable qu’ils n’auraient
pas pu s’en sortir seuls ! Parfois,
la vie semble plutôt mal faite : en effet, un mois après Katrina le 24 septembre 2005, c’est l’ouragan Rita qui
frappa la région et détruisit sa maison de Holly Beach, alors qu’il venait
tout juste de terminer sa rénovation ! Une nouvelle fois, il lui fallait
tout recommencer ! En
octobre 2007, ses talents et sa contribution à la musique de Louisiane sont
reconnus lors de son intronisation au Louisiana
Music Hall of Fame. Donc, malgré tout ses déboires, encore une fois, en 2008, Bobby Charles nous gratifie d’un album patchwork, toujours aussi agréable… mais on reste quand même un peu sur sa faim, attendant un « vrai » nouvel album qui ne vient pas ! Homemade Songs sort la même année que le fabuleux album de Dr. John, City That Care Forgot, qui contient , comme celui de Charles, une version de la chanson Promises, Promises, avec Willie Nelson, et cinq autres chansons écrites en collaboration avec Bobby Charles. |
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2008 - 2009 |
Bobby Charles a plus de 70 ans et, malgré une bataille – semble-t-il gagnée – contre un cancer du rein et de graves problèmes de dos qui l’obligent à marcher avec une canne, il a acheté une petite ferme près de Meaux, toujours en Louisiane, où il vit en attendant la bonne inspiration qui lui fera écrire le prochain standard de la musique louisianaise. En 2009, il travaille encore une fois avec Dr. John qui produit son nouvel album intitulé Timeless. L’album est publié le 23 février 2010, juste un mois après son décès ! |
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14/01/2010 |
Car début 2010 la maladie a raison de lui et Bobby Charles s’éteint, chez lui, à 71 ans. |
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En tant qu’interprète, mais
surtout comme auteur-compositeur, Bobby Charles laissera une profonde
empreinte sur la musique de Louisiane et particulièrement sur le swamp pop. Certaines de ses chansons, comme See You Later
Alligator, Walking To New Orleans et But I Do ont fait le tour du monde,
reprises par des dizaines d’artistes. Ce qui est très étonnant,
cependant, c’est que Bobby Charles n’a jamais appris, ni à lire la musique,
ni à jouer d’un instrument de musique ! Mais il possède un don, une
oreille extraordinaire lui permettant de savoir exactement quel accord il
faut jouer ! Parmi les artistes qui ont repris ses chansons, on trouve Johnny Adams, Tab Benoit, Bonnie Bramlett, Clarence ‘Gatemouth’ Brown, Ray Charles, Joe Cocker, David Allan Coe, Rita Coolidge, Bo Diddley, Dr. Feelgod, Dr. John, Freddy Fender, Amos Garrett, Dobie Gray, Clarence ‘Frogman’ Henry, Etta James, Tom Jones, Kris Kristofferson, Delbert McClinton, Shannon McNally, Muddy waters, Wilson Pickett, Lou Rawls, Michelle Shocked, UB40, Junior Wells et bien sûr Fats Domino et quantité d’artistes de swamp pop. |
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Discographie (discographie détaillée) |
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Bobby
Charles |
Bearsville |
1972 |
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Hark
Back To The 60’s |
P-Vine (Japon) |
1980 |
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The Chess
Masters |
Chess |
1984 |
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Clean
Water |
Zensor (All) |
1987 |
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Small
Town Talk |
See
For Miles (GB) |
1988 |
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See
You Later Alligator |
Chess
(Japon) |
19?? |
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Clean
Water |
Pony
Canyon (Japon) |
1989 |
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Louisiana
Days |
Pony
Canyon (Japon) |
1990 |
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Wish
You Were Here Right Now |
Rice N’Gravy |
1994 |
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Louisiana
R&B Man (Charly R&B Masters) |
Charly (GB) |
1995 |
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Chess
Masters |
MCA Victor (Japon) |
1996 |
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Secrets
Of The Heart |
Rice N’Gravy |
1998 |
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Walking
To New Orleans (The Jewel & Paula Recordings 1964-1965) |
Westside |
2000 |
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Rust
Charles : Do It In Style (avec Bruce Rust) |
Bahoomba |
2001 |
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Last
Train To Memphis (2 CD) |
Proper |
2004 |
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An
Introduction To Bobby Charles |
Fuel
2000 |
2006 |
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Homemade
Songs |
Rice N’Gravy |
2008 |
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Bobby
Charles |
Phantom
Sound & Vision |
2008 |
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Timeless |
Rice N’Gravy |
2010 |
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Better
Days (The Unreleased 1974 Bearsville 2nd
album) |
Victor |
2011 |
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Mon choix : Last Train To Memphis (Last Train To Memphis / The Legend Of Jolie Blonde / I Spent All My
Money Loving You / String Of Hearts / I Wonder / Everyday / Don't Make a Fool
Of Yourself / Homesick Blues / Forever and Always / The Sky Isn't Blue
Anymore / Full Moon On The Bayou / What Are We Doing / Sing / Goin' Fishin' / See You Later,
Alligator / Not Ready Yet / The Jealous Kind / I Want To Be The One / Walking
To New Orleans / I Remember When / Ambushin'
Bastard / I Don't See Me / Wish You Were Here Right Now / I Can't Quit You /
Secrets / Angel Eyes / But I Do / Party Town / I Don't Want To Know / Love In
The Worst Degree / Why Are People Like That / I Believe In Angels / Les Champs
Élysée / Clean Water) « Deux pour le prix d’un ! » Avec cet album, on peut se faire une très bonne idée de la musique de Bobby Charles puisque les deux CD contiennent des titres enregistrés sur une durée de vingt ans, entre 1984 et 2004. Il y a des relectures de ses anciens tubes comme See You Later Alligator et des nouvelles chansons et la qualité est toujours au rendez-vous ! |
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Pour
en savoir plus : South To Louisiana - The
Music Of The Cajun Bayous, par John Broven (Pelican, 1983) ; Swamp Pop – Cajun
and Creole Rhythm and Blues, par Shane K. Bernard
(University Pres of Mississippi, 1996) |
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Internet : www.bobbycharles.com ; www.bluesartstudio.com/NueuSeiten/BobbyCharles.html ; www.geocities.jp/hideki_wtnb/bc.html ; |
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