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Jon CLEARY (1962 - ) |
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Pianiste - Chanteur |
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R’n’B - Funk |
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11/08/1962 |
Naissance de Jonathan
Cleary, à Londres, en Angleterre, dans une famille de musiciens
et de voyageurs. Sa famille part s’installer à la campagne, à
Cranbrook dans le Kent, au sud de l’Angleterre, alors qu’il
est tout petit. |
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1979 – 1892 |
Une fois à New Orleans, il commença à traîner autour du Maple Leaf Bar. Si bien que le patron du club lui proposa de repeindre l’extérieur du club, en contrepartie il pouvait entrer gratuitement dans le club et boire la bière qu’il voulait ! C’est là qu’il assiste chaque mardi soir à la prestation de James Booker. Complètement pris par l’ambiance régnant dans le club, il réalise alors qu’il est vraiment attiré par le piano. Par chance, alors qu’il n’a même pas une guitare, l’appartement dans lequel il vit contient un piano, sur lequel il va s’entraîner chaque jour pendant des heures, inspiré par le génie de Booker ! Mais ce qui restera come une de ses lus grosses influences est la musique des Meters qu’il a la chance d’entendre très régulièrement, le groupe répétant de l’autre côté de la rue où se trouve le Maple Leaf qu’il repeint ! |
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1982 - 1984 |
Il rentre ensuite à Londres où il forme un groupe de New Orleans R’n’B et se taille une réputation de musicien talentueux et distingué. Il a même l’occasion, un jour, de jouer avec Dr. John, de passage à Londres. |
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1984 – 1988 |
Cependant, l’appel de
‘Big Easy’ est plus fort et Jon Cleary revient s’installer
à New Orleans. Il s’y produit aussi bien sous son nom, en
solo, qu’avec d’autres artistes locaux jouant notamment avec
Smokey Johnson, James Singleton et George Porter, Jr. Il joue
notamment les lundis soirs au Tipitina’s et les mardis soirs
dans son ancien fief, le Maple Leaf, p renant la place de James
Booker, décédé alors qu’il était en Angleterre fin 1983. Un
jour, Walter ‘Wolfman’ Washington assiste à l’une de ses
prestations lors d’un concert de Mighty Sam McLain, et est
conquis par son jeu de piano. Il lui propose donc de jouer dans
son propre orchestre, dans lequel chante alors le grand Johny
Adams. Ils jouent régulièrement dans l’infâme Dorothy’s
Medaillon Lounge et tournent dans le sud-ouest de la Louisiane,
le Texas et le Mississippi. Il est aux anges ! Jon Cleary
restera deux ans avec Washington, deux ans pendant lesquels il va
s’initier à une musique plus sophistiquée intégrant des
influences latines. |
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1988 – 1994 |
Son jeu de piano
commence à intéresser de plus en plus de gens, et il est
sollicité pour jouer avec des gens comme John Mooney, Guitar
Slim, Jr., Johnny Adams ou Mark Bingham en 1989. C’est
d’ailleurs ce dernier qui co-produit avec lui l’enregistrement
de Alligator Lips and Dirty Rice, fin 1989. Mais, ne
voulant pas être considéré comme une copie de Professor
Longhair, Jon Cleary refise que son album soit publié aux USA !
Il ne sera disponible qu’en import japonais et Cleary l’utilise
pour sa promotion et trouver des engagements. L’album sera
publié en 1993 sur Ace Records, en Angleterre, avant d’être
finalement réédité , avec une pochette légèrement modifiée,
en 2006. |
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1995 – 1996 |
De retour chez ses parents, dans le sud de l’Angleterre, il refuse de broyer du noir et se remet au travail. Il monte un groupe et commence à jouer dans les clubs londoniens sous le nom de King Cleary and his Savage Mooses. Il va aussi se consacrer à l’écriture de chansons. Grâce à un ami qui a transformé une vielle bâtisse du XVIème siècle en studio d’enregistrement, il peut passer des heures à travailler ses chansons. Il envoie ensuite quelques unes de ses bandes au producteur John Porter, qu’il connaît depuis l’époque du Maple Feaf Bar. Celui-ci les fait écouter à Taj Mahal, avec qui il travaille, qui, impressionné, veut l’engager pour son prochain disque et sa prochaine tournée. Pendant ce temps, Cornell Williams et Jeffrey ‘Jellybean’ Alexander restent en contact puisqu’ils participent au groupe Reward que créé Michael Ward. |
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1996 – 1999 |
Jon Cleary obtient un visa de travail temporaire et revient donc aux Etats-Unis en 1996 pour travailler avec Taj Mahal et John Porter. Après la tournée, il reprend contact avec Cornell, Big D et Jellybean avec qui il commence à répéter. C’est aussi à cette époque qu’il rencontre Bonnie Raitt, lors d’une session d’enregistrement avec Taj Mahal, avec qui il va bientôt collaborer très activement, en studio et en tournée. En effet, les multiples sessions auxquelles il participe lui permettent de rencontrer pas mal d’artistes. |
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1999 – 2006 |
En 1999, il décroche
un contrat ave Virgin pour un album. Mais un budget limité et le
manque de répétition l’amènent à l’enregistrer
pratiquement seul, jouant de tous les instruments sur la plupart
des titres. Moonburn est un très bon album de funk et de
soul moderne, mais les ventes sont décevantes, principalement à
cause du manque de promotion de la part de la maison de disques.
Malgré cela, le groupe met le feu à la scène locale devenant
le groupe le plus chaud du moment. Mais devant les difficultés à
obtenir un contrat avec un label, le groupe décide d’enregistrer
un album de façon indépendante, en tentant d’immortaliser sur
bande le naturel et la vitalité de leur son en concert.
Finalement, le groupe signe avec Basin Street Records et l’album
Jon Cleary and the Absolute Monster Gentlemen est publié
pour le Jazz Fest de 2002. Les ventes dépassent vite celles de
Moonburn et le groupe bénéficie d’une énorme
exposition en effectuant la première partie des concerts de la
tournée de Bonnie Raitt, avec qui Jon continue de jouer. En
2003, la prestation du groupe à Cognac en laisse plus d’un
« sur le cul » ! La soirée est magnifique et le
groupe d’une cohérence impressionnante malgré un changement
de batteur. En effet, Doug Belote a remplacé Jellybean. Quel son
ils ont, à quatre musiciens ! |
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2006 – 2007 |
Jon repart en tournée avec Bonnie Raitt, cette fois-ci pour une durée de deux ans ! Du coup l’activité de son groupe s’en ressent énormément et seul un EP de quatre titres est édité en 2007, trois ans après Pin Your Spin. |
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2007 – 2009 |
Jon reprend de l’activité avec The Absolute Monster Gentlemen et parcourt la planète. Et c’est en Australie, au Vanguard Club de Sydney qu’est enregistré ce qui deviendra Mo Hippa, son premier album en public, publié en septembre 2008. |
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2009 - 2015 |
En 2009, il participe à
l’enregistrement de l’album Piety
Street
du guitariste John Scofield, avec George Porter, Jr. à la basse,
Ricky Fataar à la batterie, Shannon Powell aux percussions et
John Boutté au chant, en plus de lui-même. Il participe à la
tournée mondiale qui suit pour promouvoir le disque. Il a alors
quitté définitivement l’orchestre de Bonnie Raitt. |
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Depuis 2015 |
Une nouvelle étape est engagée avec l’enregistrement de son nouvel album, Go Go Juice. Produit par John Porter, l’album est illuminé par des musiciens exceptionnels tels que le guitariste Shane Theriot, le clavier Nigel Hall et les cuivres du Dirty Dozen, en complément des musiciens de son propre groupe. Le résultat est une vraie merveille de R’n’B qui, d’ailleurs, obtiendra le Grammy 2016 dans la catégorie ‘Best Regional Roots Music Album’. Jon Cleary va capitaliser sur la reconnaissance obtenue avec cet album, et se produit très régulièrement à New Orleans, en solo ou avec son groupe. C’est d’ailleurs l’enregistrement de ses prestations solo au Chickie Wah Wah qui feront l’objet de son nouveau CD, en 2017. |
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En plus d’être un pianiste de studio très apprécié, Jon Cleary est aussi un chanteur à la voix très particulière, douce et rocailleuse à la fois. Selon Bonnie Raitt, avec qui il joue depuis des années : « Jon Cleary is the ninth wonder in the world. » Ses concerts sont toujours des moments forts, que ce soit dans une petite salle ou au sein des grands festivals auxquels il participe. |
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Discographie |
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Alligator lips & Dirty Rice |
Oomalawalla |
1990 |
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Alligator lips & Dirty Rice |
Ace |
1993 |
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Moonburn |
Pointblank |
1999 |
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Jon Cleary And The Absolute Monster Gentlemen |
Basin Street |
2002 |
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Pin Your Spin |
Basin Street |
2004 |
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Do Not Disturb (EP 4 titres) |
FHQ |
2007 |
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Live: Mo Hippa |
FHQ |
2008 |
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Occapella! |
FHQ |
2012 |
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Go Go Juice |
FHQ |
2015 |
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Live At Chickie Wah Wah |
FHQ |
2017 |
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Dyna-Mite |
FHQ |
2018 |
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So Swell (publié uniquement en LP ; réédité en CD en 2023 par Single Lock Records) |
Newvelle |
2020 |
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Mon choix : Alligator lips & Dirty Rice (Go Ahead Baby / Long Distance Lover / C'mon Second Line / Groove Me / In the Mood / Big Chief / Let Them Talk / Pick Up the Pieces / Burnt Mouth Boogie) Le premier album du pianiste, alors quasiment inconnu, enregistré en 1989. Fabuleux CD, avec des reprises d’enfer (Groove Me, Big Chief) et des compositions étonnantes …pour un anglais (C’mon Second Line, notamment, typique de la cité du croissant). |
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Internet : www.joncleary.com ; www.facebook.com/pages/Jon-Cleary/91593160873 ; www.myspace.com/joncleary |