Johnny
COPELAND (1937 - 1997) |
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Chanteur / Guitariste |
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Blues |
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27/03/1937 |
Naissance de Johnny Clyde Copeland, à Haynesville, dans une famille de métayers. Alors qu’il a six ans, sa famille part s’installer à Magnolia, dans l’Arkansas. Ses parents sont alors ouvriers agricoles à la Prentice Meadows Farm. Bercé dès l’enfance par les disques de blues (B.B. King, Sonny Boy Williamson) mais aussi par le programme radiophonique louisianais Hayride de Shreveport, il apprend la guitare. |
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Années 1950 |
Emigré à Houston, au Texas, en 1950, il exerce divers métiers tout en se perfectionnant à la guitare. Bientôt il se produit dans les clubs de la ville et se fait remarquer. Johnny tente sa chance comme boxeur, mais raccoroche les gants après 23 combats victorieux. C’est avec les frères Hughes, Ray et Joe, qu’il forme les Duke of Rhythm, avec lesquels il se produit à l’Eldorado Ballroom et au Shady’s Playhouse. Il les quitte en 1954 pour partir en tournée avec Earl Solomon. Il accompagne aussi des gens comme T. Bone Walker, Big Mama Thornton ou Bobby Bland. Il enregistre son premier disque, Chicken Hearted Woman, avec l’orchestre du chanteur Clarence Samuels, avec qui il effectue une tournée. Après ce petit succès, il devient un musicien de studio demandé et, sous son nom , se fait une réputation dans le Chitlin’ Circuit des clubs noirs du Sud, en jouant un Rhythm and Blues très apprécié. Johnny ‘Guitar’ Watson le présent à Don Robey, le propriétaire des disques Duke/Peacock. Mais aucun enregistrement de verra le jour, à part une séance avec la chanteuse LaVelle White. Repéré par Bob Shad, le patron des disques Mercury, il signe un contrat et enregistre avec le pianiste Teddy Reynolds. |
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Années 1960 |
Johnny Copeland participe à diverses tournées, notamment avec Eddie Floyd ou Otis Redding, et enregistre quelques disques, toujours dans le registre Rhythm and Blues / Soul, pour diverses compagnies. |
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Années 1970 |
L’arrivée de la vague disco incite Johnny à jouer de plus en plus de blues. Il accompagne des dvedettes comme Albert Collins, Freddy King, Tyrone Davis Lowell Fulson ou Percy Mayfield. So premier album de blues est produit par Huey P. Meaux sur Crazy Cajun (Johnny Copeland Sings The Blues). Il enregistre ensuite plusieurs titres pour diverses compagnies. Mais la scène blues de Houston est au plus bas, ce qui le pousse à émigrer à New York, en 1975. Là, avec un nouvel orchestre, il trouve un auditoire - blanc - qui s’intéresse à sa musique. Puis, il intègre l’orchestre de Milt Larkin avec qui il enregistre, sous la direction d’Herb Abramson. A la fin de la décennie, il va signer un contrat pour plusieurs albums avec le label Rounder. |
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Années 1980 |
Sa notoriété grandit et il est au sommet de son art. Ses albums sont d’une grande qualité (Copeland Special, en 1981, notamment) et sa collaboration avec Albert Collins, l’un de ses maîtres, et Robert Cray (Showdown en 1985) est un gros succès qui le fait découvrir dans le monde entier. Ses concerts sont toujours de grands moments et sa voix, aussi bien que sin jeu de guitare, font de lui un artiste très attachant. En 1982, il entreprend même une tournée en Afrique de l’ouest qui restra gravée dans sa mémoire. |
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Années 1990 |
Maintenant reconnu, il enregistre plusieurs disques sur Verve/Gitanes, malgré des ennuis de santé qui perturbent sa carrière. Il est souvent entouré d’invités prestigieux, comme sur Flyin’ High, où Dr. John, Hank Crawford, David ‘Fathead’ Newton, Buckwheat Zydeco et Joe Hughes, entre autres, viennent le soutenir (voir sa version de Jambalaya). En 1995, il sort Jungle Swing, un disque étonnant, directement inspiré de son expérience africaine de 1982. Mais ses problèmes de santé l’obligent à ralentir ses activités. Souffrant de troubles cardiaques, il attendra deux ans, avant de pouvoir subir une greffe de cœur le 1er janvier 1997. |
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03/07/1997 |
Suite à un problème de valve, Johnny Copeland doit subir une nouvelle intervention chirurgicale. Elle lui sera fatale ; il décède, à Manhattan, sur la table d’opération. |
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Magnifique guitariste et chanteur, Johnny Copeland reste un figure amblématique du blues texan. Toujours disposé à tenter des expériences musicales novatrices, ses disques ‘décalés’ (comme Jungle Swing avec la musique africaine) sont de réelles réussites. |
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Discographie |
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Copeland Special |
Rounder |
1981 |
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Make My Home Where I Hang My Hat |
Rounder |
1983 |
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Texas Twister |
Rounder |
1983 |
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I’ll Be Around |
Mr. R&B |
1984 |
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Showdown (avec Albert Collins & Robert Cray) |
Alligator / Sonet |
1985 |
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Down On Bending Knee |
Mr. R&B |
1985 |
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Bringin’ It All Back Home |
Rounder |
1986 |
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Houston Roots |
Ace |
1988 |
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Ain’t Nothing But A Party (live) |
Rounder |
1988 |
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When The Rain Starts Fallin’ |
Rounder |
1988 |
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Collection, Vol. 1 |
Collectables |
1988 |
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Collection, Vol. 2 |
Collectables |
1990 |
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Boom Boom |
Rounder |
1990 |
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Flyin’ High |
Verve - Gitanes |
1992 |
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Further Up The Road |
Aim |
1993 |
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The Three Sides Of Johnny Copeland |
Collectables |
1993 |
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Catch Up With The Blues |
Verve / Gitanes |
1994 |
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Jungle Swing |
Verve / Gitanes |
1995 |
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Live In Australia 1990 |
Black Top |
1997 |
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At His Best |
M.I.L. |
1998 |
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Working Man’s Blues |
Aim |
1999 |
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Crazy Cajun Recordings |
Edsel |
1999 |
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Honky Tonkin’ |
Bullseye Blues |
1999 |
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Gulf Coast Guitars |
Music Club |
2001 |
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Ghetto Child |
Indigo |
2001 |
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Dedicated To The Greatest |
Kent |
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Mon choix : Jungle Swing (Ready, Willing, And Able / The Jungle / Blues Ain’t Nothin’ /
Kasavubu / Hold On To What You Got / Monkey On My Back / We Love Walking On
The Wild Side / Jungle Swing / Same Thing / Abidjan / I Got A Love) Certainement son disque le plus surprenant. L’influence de l’Afrique, visitée dans les années 1980, lui aura été très bénéfique. |
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Films : Purely Music (Defilm) |
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Internet : www.bluesaccess.com/copeland.html ; www.guitar.com/geatures/viewfeature.asp?featureID=61 |
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