Clarence
EDWARDS (1933 - 1993) |
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Guitariste - Chanteur |
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Blues |
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25/03/1933 |
Naissance de Clarence Edwards à Lindsay, en
Louisiane dans une famille nombreuse : Clarence a treize frères et une sœur !
Il a 12 ans lorsqu’il commence à apprendre la guitare, à Baton Rouge où sa
famille a aménagé, en écoutant les disques de Charley Patton qu’il écoute sur
le Victrola de son grand-père. |
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Années 50 |
Clarence débute sa carrière dans un bouge dans le
bayou, Joe D’s Place, avec le groupe The Boogie Beats qui, à part lui, était
composé de son frère Cornelius, Landry Buggs et le batteur Jackson Acox. Bien
entendu, ils jouent du blues, pour un public de noirs. Mais la musique ne
nourrit pas son homme et, dès 1955, Clarence travaille à la ferme Thomas
Scrap… où il restera plus de trente ans. Il jouera aussi avec un groupe
appelé The Bluebird Kings. Un jour, au club Silver Moon d’Alsen, une
altercation avec un autre homme à propos d’une fille, lui vaudra une balle
dans la jambe ! |
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1959/61 |
Edwards effectue ses premiers enregistrements avec
son frère Cornelius et le violoniste James ‘Butch’ Cage pour le folkloriste
Harry Oster qui publiera le résultat sur l’album Negro Jam Sessions. |
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Années 1970 |
Ce n’est que plus de dix ans plus tard que Clarence
Edwards aura de nouvelles occasions d’enregistrer. Quelques titres seront
publiés sur les labels Arhoolie et Storyville. Puis, il travaille pour le
producteur Mike Vernon, dans un style plus contemporain. Ce sont ces
enregistrements que l’on retrouvera plus tard dans diverses compilations Swamp
Blues. |
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Milieu des années 80 |
Grâce à Tabby Thomas qui ouvre son Blues Box Club au
milieu des années 80 et ainsi fait revivre le blues dans la région, Clarence
Edwards reprend sa guitare et se produit de nouveau dans les clubs de la
ville. Il commence aussi à se produire dans le circuit des festivals de blues
et va finir par trouver l’occasion d’enregistrer. |
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1990 |
Les 14 et 15 février 1990, il enregistre 19 –
superbes – titres au Studio One de Baton Rouge sous la houlette de son
manager, Stephen Coleridge. Ce sont ces titres que l’on va retrouver dans ses
deux albums des années 90, sur différents labels ! Une compilation de
diverses sessions, en solo et avec un petit groupe, sera également publiée
peu avant sa mort. |
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20/05/1993 |
Décès de Clarence Edwards, chez lui, à Scotlandville
près de Baton Rouge, à tout juste 60 ans. |
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La qualité de certains de ses enregistrements est du même niveau que ceux d’artistes comme Lightnin’ Slim ou Lonesome Sundown mais n’ayant jamais enregistré à la grande époque du swamp blues, comme eux, Clarence Edwards reste largement méconnu. Dommage, ce chanteur à la voix profonde et à la guitare incisive aurait mérité bien mieux ! |
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Discographie |
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Swamp’s The Word
(LP) |
Sidetrack |
1990 |
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Swamps
The Word
(CD ; réédité en 1998 par Red Lightnin’ avec une troisième pochette!) |
Blues
Factory |
1991 |
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Swampin’ (LP et CD) |
Fan
Club / New Rose |
1991 |
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Louisiana Swamp Blues – Vol. 4 |
Wolf |
1992 |
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I Looked Down That Railroad (Till My Eyes Got
Red and Sore) |
Last
Call / New Rose |
2003 |
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Mon choix : Swampin’ (Lonely, Lonely
Nights / Tried So Hard, No. 1 / I'm the One / I Want Somebody / Cry Like a
Baby / Sick N' Tired / Chewing Gum / Born With the Blues / Spoonful / Long
Distance Call / Rocky Mountains / She Moves With Me / Will the Circle Be
Unbroken / 24 Hours of the Day / Jody) Superbe swamp blues ! Entre reprises de classiques de blues (Spoonful, par exemple), de chanson populaire (Will The Circle Be Unbroken – que l’on aurait souhaité un peu plus long, d’ailleurs) de New Orleans rhyhm’n’blues (Lonely, Lonely Nights, Sick And Tired) complétées de superbes compositions originales, l’album présente une ensemble cohérent et passionnant de bout en bout (Il y a deux titres de plus sur le CD par rapport au LP). |
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