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John FOHL (1965 – ) |
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Guitariste – Chanteur |
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Blues – Funk – Rock – Jazz |
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24/02/1965 |
Naissance de John Edward Fohl,
à Glendive dans l’état du Montana. |
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1990 – 1992 |
En 1990, il participe à la formation du groupe
de swing Cherry Poppin’ Daddies
avec lequel il enregistre Ferociously Stoned publié en novembre 1990. Il restera avec le
groupe jusqu’en 1992. La compilation Zoot
Suit Riot sortie en 1998, et comprenant quatre
titres avec John Fohl, se vendra à plus d’un million
d’exemplaires et sera disque de platine. |
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1992 – 1996 |
En 1995-6, il est dans l’Oregon, connu alors
sous le nom de Gator John Fohl
et fait partie du groupe The Etouffee Band dans
lequel il joue de la guitare et il chante, avec Kelly Thibodeaux au violon et au chant, Skip Jones au piano, Natty Bumpo à la basse et Pete
"the Beat" Burger à la batterie. Il participe ensuite à
l’enregistrement du disque Dixie Bloom attribué à Kelly Thibodeaux & Etoufee pour
lequel il compose quatre titres : Slo Mo Monkey, Arlene, Gator Bait & Hook It To The Hook.
C’est à cette période, à Eugene, Oregon, qu’il se lie d’amitié avec Henry Vestine, le guitariste de Canned
Heat. |
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1996 – 2001 |
Après avoir écouté une compilation des titres
de Snooks Eaglin, il
décide de venir s’installer à New Orleans, en 1996.
Il va vite devenir incontournable dans la ville du croissant, se révélant un
des guitaristes les plus demandés de la ville, jouant notamment avec des
musiciens tels que George Porter, Jr., Spencer Bohren,
Clarence ‘Gatemouth’ Brown ou Tommy Malone. Il lui
faudra deux années pour réussir à enregistrer son premier vrai disque solo, I
Got News For You, dans lequel, en plus de ses
propres compositions, il reprend aussi bien du Robert Johnson (Milted Milk), du Leadbelly
(Goodnight Irene)
que du Louis Jordan (Is You Is Or Is You Ain’t My Baby?) et du Johnny Cash (Get
Rhythm) ! En 2000, Joe Krown
lui propose de former un trio
acoustique avec Johnny Sansone et ils commencent à
se produire au fameux Old Point Bar à Algiers. En 2001, avec Theresa Andersson et David Doucet
cette fois-ci, il arrange des chansons de Noël, dont le standard français Il
Est Né, Le Divin Enfant, qui sont publiés dans l’album Peace Stories. |
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2002 – 2013 |
En 2002, il publie son deuxième album solo Time
Ain’t Waitin’ dans
lequel il utilise des arrangements de James Booker
adaptés à la guitare pour le titre Sunny Side Of The Street. Et le titre Rum
and Coca Cola est basé sur les arrangements de Professor
Longhair ! Spencer Bohren
et Brian ‘Breeze’ Cayole
(clarinette) sont de lapartie. À partir de 2002, il intègre le groupe de Dr. John,
The Lower 9-11, avec David Barrard
(basse) et Herman Ernest III (batterie). Il parcourt la planète et enregistre
de superbes disques dont City That Care Forgot
qui remporte le Grammy du meilleur album de blues
contemporain de l’année 2008. Cette activité, bien que très prenante (et qui
le contraint à connaître plus de 200 chansons), ne l’empêche pas de
participer à d’autres projets scéniques ou discographiques avec des artistes
locaux. Sa chanson, Take It
Down Johnny, composée avec Jay Weigel, apparaît dans la bande
originale du film Meet The Browns en 2008. Comme beaucoup d’artistes de la coté
du croissant, John Fohl participe à plusieurs
reprise à la série télé Treme (High and Lonesome Clouds, 2012 ; What Is New Orleans,
2011; Right, Place, Wrong Time, 2010). Pour l’album
Midnight Rendezvous
d’Ingrid Lucia, il coécrit la totalité des douze titres. En juin 2012, alors
en tournée avec Dr. John, il se joint à Gov’t Mule pour quelques titres ; il
recommencera à Winterbach, en Allemagne en juillet
2012. Ces tournées internationales vont en effet lui permettre de jouer avec
quantité d’artistes divers, comme The Blind Boys of Alabama. Il profite des
moments de pause entre les tournées de Dr. John pour se produire en solo dans
les différents clubs de New Orleans, comme le Margaritaville de Jimmy Buffet dans le Quartier Français. En 2013, Dr. John
met fin à l’aventure du Lower 9-11 et John Fohl reprend sa liberté ! |
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Depuis 2013 |
Depuis il écume les clubs de New Orleans et participe à de multiples projets divers. John Fohl joue en solo tous les lundis soirs au club Dos Jefes, à New Orleans. Et enfin,
douze ans après son précédent disque solo, il enregistre Teeth
And Bones, son troisième album solo, publié en
2013, avec entre autre Uganda Roberts, le percussionniste de Professor Longhair. En 2014, il se produit
au Snug Harbor, en solo,
avec Johnny sansone et avec Indian Blue, une
formation dont le chanteur n’est autre que Big Chief Monk Boudreaux ! Il
joue aussi parfois avec Brint Anderson, et ne
rechigne jamais à accompagner d’autres artistes de passage à New Orleans, comme ce fut le cas avec les légendes du blues
que sont Pinetop Perkins
et Hubert Sumlin ou Bo Diddley et Joe Huston. En 2014, il est de nouveau le guitariste sur le merveilleux nouvel
album de Jimmy Carpenter et, ainsi, se retrouvera sur la scène de Boulazac,
près de Périgueux, pour un festival MNOP de rêve, dont on se souviendra
longtemps ! |
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En plus de ses propres disques, de ceux de Cherry
Poppin’ Daddies et de
ceux de Dr. John, on peut entendre la guitare de John Fohl sur les disques suivants : Promise
– Believe Beloved, In The Image Of Christ – 1991 Rob Tobias – Constant Rain
– 1993 Kelly Thibodeaux
& Etouféé – Dixie Bloom – 1996 V.A. – Blues:
Language of New Orleans, Vol. 3 – 1998 Rue De Blues – Deep
Play – 2000 Andy
J. Forest – Sunday Rhumba – 2001 Ronnie
Magri & His New Orleans Jazz Band – Shim Sham
Revue – 2002 Joe
Krown – Buckle Up – 2003 Joe
Krown – Down and Dirty – 2003 Joe
Krown – Funk Yard – 2003 Ingrid Lucia
& the Flying Neutrinos – Live From New Orleans – 2003 V.A. – Mardi
Gras: Language of New Orleans, Vol. 7 – 2003 Mathilda Jones – Thete’s Something Inside Me And It’s Called The Blues –
2003 Duke
Heiger – Krazy Kapers - 2004 Andy J. Forest –
Deep Down Under (In The Bywater) – 2004 V.A. – Boogaloo to Jack McDuff –
2005 Jools Holland &
His Rhythm & Blues Orchestra – Moving Out To The Country – 2006 Theresa Andersson – Theresa Andersson –
2006 Ingrid Lucia
& the Flying Neutrinos – Don't Stop – 2007 V.A. – Goin’ Home: A Tribute to Fats Domino – 2007 Charles Lawrence – Hindsight – 2007 Jumpin' Johnny Sansone – Poor Man's Paradise – 2007 Vee Allen – Woman
Enough – 2007 Jimmy Carpenter – Toiling In Obscurity – 2008 Voormann & Friends –
A Sideman's Journey - 2009 Ingrid Lucia -
Midnight Rendezvous – 2010 Amanda Shaw –
Good Southern Girl – 2010 Mitch Woods –
Gumbo Blues – 2010 Josh Charles –
Love, Work & Money – 2010 Colin Lake – The
Ones I Love – 2011 Anders Osborne – Live
at Jazz Fest 2011 - 2011 Shannon McNally –
Small Town Talk (The songs of Bobby Charles) – 2013 Ingrid Lucia –
Living The Life – 2014 Jimmy Carpenter –
Walk Away – 2014 |
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Quel guitariste ! Aussi à l’aise avec une guitare acoustique pour jouer du blues ou du jazz traditionnel qu’avec une guitare électrique pour accompagner Dr. John ou ses amis néo-orléanais, ce musicien est capable de jouer de tout. Sa production discographique, sous son nom ou avec d’autres artistes, est d’une telle diversité qu’il est impossible de classer le bonhomme, si ce n’est dans la catégorie des génies ! |
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Discographie |
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Rockin’ Swamp Blues – Absolutely
Live (Professor Washboard, John Fohl & Flaky Jake) |
HBS |
1998 |
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I Got News For
You |
Big Lester Music |
1998 |
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Peace Stories (Theresa Andersson, David Doucet &
John Fohl) |
Indépendant |
2001 |
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Time Ain’t Waitin’ |
Indépendant |
2002 |
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Sansone, Krown & Fohl |
ShortStack |
2004 |
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Live at 2011 New
Orleans Jazz & Heritage Festival (Anders
Osborne, John Fohl, & Johnny Sansone) |
MunckMix |
2011 |
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Teeth And Bones |
Indépendant |
2013 |
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Mon
choix : Sansone, Krown & Fohl (Crawfish Hole / You Told Me True / Pinetop's
Boogie Woogie / Elevator Woman / Titanic Blues /
Pink Champagne Civilized City / Wonderin' / Magazine St. Blues / Louisiana Blues / Uptown
Boogie / Unseen Eye / Frankie and Johnnie) Quand trois musiciens unissent leurs efforts pour donner le meilleur d’eux-mêmes avec un instrument acoustique et s’approprier le blues ! Guitare, piano et harmonica fournissent un écrin subtil aux voix de John Fohl et Johnny Sansone. Ambiance ! |
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