Harry ‘Bid Daddy’ HYPOLITE (1937 - 2005) |
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Guitariste - Chanteur |
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Blues - Zydeco |
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15/04/1937 |
Naissance de Harry Hypolite, à St. Martinville, en
Louisiane. Jusqu’à ce qu’il aille à l’école où l’anglais est la seule langue utilisée,
il ne connaît que le créole français que parle ses parents. Sa mère décède
alors qu’il est tout jeune. Le jeune Harry doit gagner de l’argent ;
pour cela il ramasse du coton ou des patates douces, travaille dans les
champs de riz ou de cane à sucre. Les temps sont durs pour lui et il
n’oubliera jamais cette période de sa vie. |
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Début des années 50 – 1999 |
Au début des années 50, Harry apprend à jouer de la
guitare et acquiert une guitare électrique. Il achète quelques disques qui seront,
en fait, ses professeurs ! Il apprend donc seul en écoutant les disques
et reproduisant ce qu’il entend. St. Martinville possédait un bar, très
populaire à l’époque, appelé le Dew Drop Inn (rien à voir avec
l’établissement du même nom de New Orleans), dans lequel le jeune Harry
trouve du travail. Il doit entre autre débarrasser le bar des caisses de soda
vides pour les stocker à l’extérieur, ce qui lui permet de jeter un œil par
la fenêtre et apercevoir les artistes qui se produisent à l’intérieur comme
T-Bone Walker, Clarence ‘Gatemouth’ Brown, albert King, Albert Collins ou
Guitar Slim. Il apprendra beaucoup de cette époque. Il commence ensuite une longue carrière de plus de
cinquante ans au service d’artistes comme Big Mama Thornton, Slim Harpo et
surtout Clifton Chenier – jusqu’à sa mort en 1987 – puis son fils C.J. Chenier. Lorsque Clifton est venu lui demander de rejoindre
son orchestre, Harry travaillait dans l’usine ‘Fruit of the Loom’ de St.
Martinville. Harry avait déjà joué avec lui, mais là le challenge était de
taille car il lui fallait quitter son travail ‘de jour’. L’aventure durera
plus de vingt ans… |
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1999 – 2005 |
En 1999, l’orchestre de C.J. Chenier, avec lequel il
est depuis le décès de Clifton, est confronté à de sérieux problèmes de
drogue et d’alcool et se retrouve en pleine déroute, sans réel patron. Harry
est, bien entendu, le plus ancien membre du groupe et, après quinze ans avec
C.J., ressent le besoin de prendre un peu d’air. Un jour, C.J. quitta le
groupe lors d’une tournée avec The Fabulous Thnderbirds et Clarence
‘gatemouth’ Brown. Clifford ‘Humpy’ Alexander, Jr., le joueur de washboard
natif de St. Martinville réussit à convaincre le promoteur de laisser Harry
Hypolite poursuivre la tournée sous son nom, accompagné du groupe de
‘Gatemouth’ Brown et d’Alexander. Après cet épisode, Harry s’engagea enfin
dans une carrière solo. Il joua également avec d’autres membres de sa
famille, ses cousins de Nathan & The Zydeco Cha-Chas. Finalement, en 2000, il signa avec Chad Kassem un
contrat sous son nom pour enregistrer pour APO Records. Harry se rendit aux
Blue Heaven Studios à Salina, dans le Kansas et, à 62 ans, enregistra son
premier album, Louisiana Country Boy.
Beaucoup de chansons sont autobiographiques et font référence à son enfance.
Cela faisait tellement longtemps qu’il attendait ce moment que toutes
chansons furent enregistrées en une seule prise et sans support papier !
Publié l’année suivante, l’album lui apporta enfin la reconnaissance qui lui
était due, après 50 ans d’activité. Son album fut nominé au 2002 W.C. Handy
Award dans la catégorie “best of artist debut” et il eut l’opportunité
de partir en tournée internationale et de participer à des festivals de blues
à travers le monde. Bien entendu, il jouait aussi régulièrement dans les
clubs du sud de la Louisiane, comme le 307 Downtown, l’Artmosphere et le
Clementine’s à New Iberia. Harry Hypolite vit maintenant tranquillement dans un
mobile home, à Cade, en Louisiane, attendant sa prochaine tournée
internationale et les séances d’enregistrement d’un prochain album. |
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22/06/2005 |
Malheureusement, Harry est tué lors d’un accident de
voiture sur la I-10, à Port Allan, près de Baton Rouge, un beau matin de juin
2005, au volant de sa voiture. |
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« Personne ne m’avait donné ma chance auparavant. Mais je vous le dis : « Je vais vous montrer ce que je sais faire ». Pour moi, cela vient du plus profond de mon âme. Je veux jouer le blues, et je veux faire profiter le public de mon héritage créole français. » Ainsi s’exprimait Harry Hypolite, enthousiaste à l’idée d’enregistrer son propre disque. Le résultat confirma ses dires ! |
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Discographie |
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Louisiana
Country Boy |
APO |
2001 |
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Internet : www.analogueproductions.com/apo/details.cfm?title_id=8788
; http://www.offbeat.com/artman/publish/article_1146.shtml ;
http://www.theind.com/content/view/1013/121/ |
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