Jivin’ GENE (1940 - )
			Chanteur
			Swamp Pop
09/02/1940	Naissance de Gene Bourgeois à Port Arthur, au Texas. Il apprend à jouer seul de la guitare à l’âge de quinze ans. A la fin des années 50, le Rock’n’Roll fait partie intégrante de l’environnement, de tout jeune texan, surtout grâce à la radio. Le jeune Gene est happé par la vague et se retrouve régulièrement dans un garage de Groves, dans la banlieue de Port Arthur, pour répéter avec The Saints, un groupe qu’il a monté avec ses copains John Piggot, Jimmy Fowler et Butch Landry. Ils jouent essentiellement des reprises d’artistes noirs tels que Chuck Berry. Gene a alors tout juste dix-sept ans et Huey Meaux devint son manager. C’est Meaux qui le premier commença à l’appeler Jivin’ Gene, et naturellement le groupe devint Jivin’ Gene and the Jokers.
1958 – 1959	Fin 1958, il enregistre deux titres, Going Out With The Tide et Up… Up… and Away et envoie la bande à Floyd Soileau, alors un jeune entrepreneur qui commence à publier des disques de rock and roll sur son tout nouveau label Jin. Le disque, publié en 1959, se vend suffisamment bien pour que Floyd Soileau envisage la publication d’un second single. La légende dit que pour l’enregistrement du lancinant Breaking Up Is Hard To Do, dans les studios de la radio KPAC de Port Arthur, Meaux, qui produisait la session, isola Gene dans les toilettes messieurs avec le micro, et ferma la lumière. En effet, à chaque fois qu’il chantait, Gene était mort de trac, même si les seuls personnes présentes étaient les musiciens et le producteur ! La chanson devint un tube local dès sa parution sur Jin. Avec l’aide de Bill Hall, Mercury s’empressa d’acquérir la chanson pour la distribuer au niveau national et lui permettre d’atteindre la 69^ème place qu’elle conserva durant quatre semaines, à l’été 1959. Jivin’ Gene est alors un artiste de son époque, participe à des shows télévisés nationaux et tourne à travers le pays aux côtés d’autres artistes de renom, notamment avec le Alan Freed Show.
1959 – 1962	Après ce tube, Jivin’ Gene continue d’enregistrer et publie plusieurs 45t sur Mercury, mais sans retrouver le succès national. Sa popularité reste confinée à la région de l’est du Texas et du sud-ouest de la Louisiane, essentiellement grâce au reseau de jukebox et de radios locales.
1963 – 1965	Il fit une nouvelle tentative chez Chess qui publia un 45t avant de revenir dans le giron de Bil Hall et ses labels Hall et TCF-Hall.
1968	Un dernier sursaut lui permit de publier un single chez Capitol, sous son vrai nom, grâce au producteur de Memphis, Jack Clement, qui le redécouvrit. Mais l’aventure restera sans suite.
1969 – 2009	Pendant presque ving ans, Jivin’ Gene resta éloigné du milieu de la musique, bien que ne renonçant jamais totalement à la musique, l’envie étant toujours là ! Vers la fin des années 80, la musique des années 50 et 60 redevint populaire et Jivin’ Gene retrouva l’opportunité de se produire, maintenant qu’il était à la retraite. Il se remit également à écrire des chanson, espérant trouver des interprètes pour les chanter ...en vain. Son talent et son importance furent cependant reconnus : il fut élu au Louisiana Music Hall of Fame en 1993, au Museum of the Gulf Coast Music Hall of Fame en 1995 and reçu le Louisiana Music Hall of Fame Living Legend Award le 1^er juin 2003. Sollicité et encouragé par ses amis et musiciens, il décida finalement d’enregistrer lui-même ses nouvelles chansons et de réenregistrer certaines anciennes pour un premier vrai album sous son nom. Parmi les musiciens, on retrouve Warren Storm à la batterie et c’est Rick Folse qui fit les arrangements. Le CD fut finalement publié, sur Jin, en septembre 2009, peu de temps avant que Jivin’ Gene ne fête ses soixante-dix ans ! La même année, il est programmé les 28 et 29 avril lors du 8^ème Ponderosa Stomp à New Orleans.
Depuis 2009	Depuis lors, Jivin’ Gene fait partie d’un groupe, avec Ken Marvel, et se produit régulièrement dans divers clubs locaux et en Louisiane et notamment au Larry’s French Market de Port Arthur.
Responsable d’un tube qui fait référence dans le swamp pop avec Breaking Up Is Hard To Do, Jivin’ Gene est un artiste incontournable pour tout amateur de cette musique ...malgré la brièveté de sa carrière. Son comeback de 2009 en a ravi plus d’un !
Discographie (discographie détaillée)
Lovin’ And Leavin’				Brylen	1982
Jivin’ Gene And The Jokers : Breaking Up Is Hard To Do				Dr. Money	200?
It’s Never Too Late				Jin	2009
		Mon choix : Breaking Up Is Hard To Do (Breakin' Up Is Hard To Do / Love Medicine / The Creek Don't Rise / Love Light Man / Little Country Girl / Cry By Night / Going Out With The Tide / Up, Up And Away / Hooked To It / The Thing Called Cheatin' / My Need For Love / Breakin' Up Is Hard To Do / You Make A Fool Out Of Me / Don't Pretend / Poor Me / Breakin' Up Is Hard To Do (radio mix) / That's What It's Like To Be Lonesome / I Cried / You've Got A Spell On Me / You're Jealous / Go On, Go On / Goin' Out With The Tide (with overdubs) / Release Me / Breakin' Up Is Hard To Do ('hit version' with overdubs) / Cryin' Towel / Genie Bom Beanie / Leave Me / Look At Them) La « totale » de la grande époque, de 1959 à 1968. Il y a des redites, certes, mais tout est là ! Magnifique témoignage de la production de cet artiste attachant.
Internet : www.myspace.com/jivingene