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Lil’ Alfred (1944 - 2006) |
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Chanteur / Saxophoniste |
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Swamp Pop |
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05/01/1944 |
Naissance d’Alfred Babino, à Lake Charles, dans le sud-ouest de La Louisiane. |
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2nde moitié des années 50 |
Ses premiers contacts avec la musique s’opèrent grâce à un de ses copains, Simon Lubin, un batteur qui forma les Boogie Ramblers. Legroupe enregistra pour Goldband, la maison de disques d’Eddie Shuller, dans les années 50, avant de devenir le très populaire Cookie & The Cupcakes dans les années 60. Comme la plupart des jeunes noirs de son époque, Alfred chante dans le chœur de son église, avec sa mère. Il joue également du saxophone ténor dans l’orchestre de son lycée. |
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1960 – 1964 |
Il n’a que 16 ans
lorsqu’il s’associe à Joe Weldon (Weldon Rougeau), un
chanteur de Lake Charles, en jouant du sax au sein des
Whirlwinds. Weldon avait déjà enregistré pour Khoury’s, le
label de George Khoury. Ce dernier venait souvent assister aux
concerts de ses artistes. C’est lors d’une soirée où tous
les artistes du label (Phul Phillips, Mickey Gilley, etc…) se
produisaient au National Guard Armory de Lake Charles que George
Khoury « découvrit » son nouveau poulain.
Cependant, c’est l’organisateur de cette soirée, Jim
Eckwith, un DJ d’Oklahoma City, qui lui donnera son surnom de
Little après qu’il ait fait plusieurs reprises de Little
Richard ! |
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1964 – 1967 |
En 1964, Lil’ Alfred
remplaça Cookie (Huey Thierry) au sein de Cookie & The
Cupcakes, après que Thierry fut victime d’un grave
accident. |
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1967 – 1969 |
Jusqu’alors, Alfred
avait chanté à diverses reprises avec The Boogie Kings. En
1967, ils étaient en tournée sur la côte ouest et jouaient au
Red Velvet Club sur le Sunset Strip à Hollywood lorsqu’ils le
contactèrent en urgence suite à la défection de Duane Yates,
parti vers une carrière solo. Sans hésiter, Lil’ Alfred prit
l’avion et se joignit à eux. Avec Lil’ Alfred, The Boogie
Kings enregistrèrent quatre démos pour RCA Victor (produites
par Lee Magid) sur la côte ouest. Un seul single fut publié par
A&M, Can You Dig It, sous le nom de American Soul
Train. |
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1969 – 1972 |
Durant cette période, Lil’ Alfred travailla localement et régulièrement dans des clubs comme le Bamboo Clud de Lake Charles et le Texas Pelican près d’Orange, au Texas. Mais dès 1972, la vague disco fit son apparition et les possibilités de travailler dans les clubs se firent de plus en plus rares. |
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1972 – 1978 |
Ayant déjà joué à Chicago en 1969 avec The Boogie Kings, Alfred contacta alors le Burning Spear, un club du south Side. Il se fit embaucher pour ouvrir le spectacle des stars qui s’y produisaient, tels Junior Parker ou Johnny Taylor. Mais cet emploi prit fin peu de temps après suite à l’incendie du club ! Il demeura toutefois à Chicago jusqu’en 1978, date à laquelle il est contraint de rentrer à Lake Charles pour se rendre au chevet de sa mère gravement malade. |
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1978 – 1989 |
Après le décès de sa mère, il choisit de rester en Louisiane et de tenter sa chance à nouveau. Il se refit rapidement un nom, ses fans ne l’ayant pas oublié. Il fit ensuite équipe avec Charles Mann, un autre héros local, avec qui il se produisit pendant plusieurs années dans des clubs comme le C’Est Tout ou le Magnum à Lake Charles. Leur association prendra fin en 1989 après que le succès de la reprise de Dire Straits, Walk Of Life, propulsa Charles Mann en tournée en Europe ! C’est cependant pendant cette période avec Charles Mann que Lil’ Alfred commença à se rendre chaque semaine à 70 miles à l’ouest, à Lafayette, pour ses désormais fameuses Sunday Nights. |
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1989 – 2007 |
Lil’ Alfred reste un
habitué des clubs du sud-ouest de la Louisiane où il se produit
régulièrement. |
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15/11/06 |
Le décès brutal de Lil’ Alfred… à Lake Charles, dans le sud-ouest de La Louisiane, attrista toute la communauté musicale de la région. |
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Bien que peu présent sur disque – un seul album sous son
nom en cinquante ans de carrière – Lil’ Alfred reste
certainement l’un des artistes noirs du Sud de La Louisiane qui
a le plus foulé les scènes des clubs locaux. |
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Discographie (discographie détaillée) |
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Dealin’ With A Feelin |
Jin |
1995 |
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Louisiana Legends (3 titres) |
Louisiana Proud |
1999 |
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Lil’ Alfred 1960-2003 |
Lil’ Alfred |
200? |
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Mon choix : Dealin’ With A Feelin (Dealin' With the Feelin' / Kiss Tomorrow Goodbye / One Thing / Lie to Me / She's Looking Good / Hold on to What You've Got / I've Got the Wrong Somebody / Flying High (On the Wings of My Music) / I Need Your Love So Bad / I Should Have Gone Dancing / It's Too Late / Here from Now On / Barefootin' / The Only Girl) Premier disque édité sous non nom, ce CD reste un pur moment de plaisir. Mélange subtil de R’n’B, de Zydeco, de Soul et de Swamp Pop, il est le fidèle reflet d’un artiste vrai et honnête qui aurait certainement mérité une meilleure reconnaissance. |