Anders
OSBORNE (1966 - ) |
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Chanteur / Guitariste |
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Blues / Rock / R'n'B |
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1966 |
Naissance en Suède. Son père est un batteur professionnel, fan de Rock and Roll, d'Elvis et Fats Domino. Avec son groupe de jazz, il parcours l'Europe. Il aura une grande influence sur le jeune Anders. Une autre personne aura une grande importance dans sa jeunesse : son grand-père. Marin, il voyageait beaucoup et se rendait souvent à New Orleans. Il jouait de l'harmonica au jeune Anders tout en lui chantant des chansons de son cru. Très jeune, Anders est fasciné par les chanteurs, auteurs-compositeurs des années 60 et 70. Il choisit ensuite de voyager à travers le monde et de gagner sa vie en jouant de la musique. |
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1987 |
Il arrive à New Orleans et décide d'y rester un moment. Il commence à s'y faire une réputation de virtuose de la guitare électrique. |
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1989 |
Il rentre à la maison, en Suède, mais revient peu de temps après à New Orleans avec sa compagne Theresa Andersson. Il s'installe définitivement à New Orleans où il se sent vraiment chez lui. Il monte son propre groupe dans lequel Theresa chante et joue du violon. |
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1990 - 1995 |
Avec Theresa et son groupe, il se produit régulièrement à New Orleans et se constitue un public fidèle. Il publie un premier disque auto-produit, puis un second , en 1994, sur un petit label. |
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1995 - 1998 |
Il signe finalement chez O'Keh pour un disque. Il part ensuite en tournée et c'est à New York, lors d'un concert, qu'il rencontre Keb' Mo'. Avec le temps, il se forge un style personnel, mélange de blues, de funk, et de rhythm and blues. Mais cette vie peut avoir ses revers : il plonge progressivement dans la drogue et l'alcool. |
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1998 - 1999 |
Il signe chez Shanachie et enregistre un disque en public dans le légendaire Tipitina's. C'est à cette époque qu'il commence une collaboration avec Kirk Joseph, un pilier des Brass Bands de New Orleans (voir les Dirty Dozen Brass Band). Il publie ensuite un nouveau disque studio, Living Room, et c'est le succès. Les tournées se succèdent jusqu'à la fin 1999 et sa vie s'enfonce un peu plus dans les difficultés, après sa séparation avec Theresa Andersson, partie pour Nashville. |
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2000 |
Anders Osborne fait un "break"; il arrête la drogue et l'alcool et, surtout, rencontre sa future femme Sarah. Il se met à la peinture et retrouve une vie normale. |
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03/2001 |
Sortie de son nouveau disque studio, toujours avec Kirk Joseph, mais aussi Davell Crawford aux claviers, Cyril Neville aux percussions ainsi que Keb' Mo' et Johnny Lang comme invités. |
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Artiste attachant, Anders Osborne a réussi une intégration somptueuse dans le milieu musical de New Orleans. Il incarne une certaine redéfinition d'un blues enthousiaste et 'jeune' très imprégné du son de cette ville qu'il a adoptée. |
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Discographie |
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Osborne
Orchestra |
??? |
19?? |
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Break
The Chain |
Rabadash |
1994 |
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Which
Way To Here |
O'Keh/Epic |
1995 |
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Live
at Tipitina's |
Shanachie |
1998 |
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Living
Room |
Shanachie |
1999 |
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Two
Times |
Dixiefrog |
1999 |
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Ash
Wenesday Blues |
Shanachie |
2001 |
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American
Patchwork |
Alligator |
2010 |
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Mon
choix : Living Room (Boxes, Bills And
Pain / Greasy Money / Had My Reasons / Coast To Coast Blues / Trippin' In
Montana / Ya Ya / Never Is A Real Long Time / Two Times / Love Don't Care /
Home Coming / Jetstream / Takes Two / Highway / That's All) L'album de la consécration. Certains parlent du renouveau du blues (un peu comme pour Ben Harper, ou d'autres), mais, bien qu'il y ait du blues dans ce disque, ce n'est pas un disque de blues ! Le funk-rock-R'n'B-blues de ces chansons est tout simplement superbe, notamment par l'intégration qu'a réussi Anders Osborne des sons et des rythmes de New Orleans. |
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Internet : www.andersosborne.com |
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