Johnny
RIVERS (1942 - ) |
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Chanteur / Guitariste / Producteur |
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Rock |
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07/11/1942 |
Naissance
à New York de John Ramistella, fils d’un peintre en bâtiment. Il passe sa jeune
enfance dans le Bronx. Alors qu’il a onze ans, son père se retrouve au
chômage. Son oncle, professeur à la Louisiana Southern University (LSU) lui
obtient un boulot au sein de l’université. Son père choisit d’y aller seul
pendant un temps avant de faire venir sa femme et ses deux fils en Louisiane,
espérant une meilleure vie pour sa famille à New Orleans. Johnny commençait
juste à apprendre à jouer de la guitare et il était aux anges de pouvoir
écouter tous les trucs de blues et de rhythm and blues qui passent à la
radio. Peu de temps après, la famille Ramistella S’installe à Baton Rouge où le jeune Johnny plonge littéralement dans la musique. Il joue d’abord du blues et de la musique country puis intègre ensuite des groupes de lycée à partir de 13 ans. Au tout début, il se fait un ami, Dick Holler, qui deviendra une sorte de mentor pour lui. Dick Joue dans le groupe Cy Holly and the Dukes of Blues. Cy joue du saxophone et Dick chante et joue du piano. Ils jouent régulièrement au Carousel à Baton Rouge Est où Johnny les rejoint à chaque fois qu’il peut. |
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1957 – 1958 |
Il
a 14 ans lorsqu’il forme son véritable premier groupe, Johnny and the Spades.
Outre Johnny, le groupe comprend un guitariste soliste, un bassiste, un batteur,
et un saxophoniste, auxquels s’ajoutent parfois un trompettiste. Ils jouent
ce qu’ils appellent alors du rhythm and blues du sud de la Louisiane
(Louisiana R’n’B) – le futur swamp pop – et se produisent dans tout le sud de
la Louisiane, le Mississippi, l’est du Texas et, bien entendu, la plupart des
clubs de Baton Rouge et New Orleans. A la fin de l’année, Johnny a la possibilité de faire un disque. Il enregistre deux titres au studio de Cosimo Matassa, à New Orleans, avec le groupe du studio, dont Earl Palmer à la batterie et Mac Rebennack à la guitare. Le disque, avec Two By Two et Little Girl, est publié sur Suede Records, sous le nom de Johnny Ramistella. |
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1958 – 1960 |
En 1958, Johnny se rend à New York et habite chez sa tante. Il veut rencontrer Alan Freed, le célèbre DJ, pour lui faire écouter son disque. Il se présente alors au studio de radio où Freed fait son émission et l’attend à la sortie, dans le froid, avec sa guitare. Alan Freed arrive, accompagné de son manager, et Johnny se présente : « Mon nom est Johnny Ramistella, je suis de Baton Rouge où j’ai un groupe avec qui j’ai fait ce disque » et lui tend le single. Alan Freed le toise, étonné du culot du gamin et répond : « Viens nous voir au bureau demain et on l’écoutera. Nous sommes au Brill Building à Broadway ». Le lendemain, Johnny est là et lui fait écouter son disque. Freed prend alors son téléphone et appelle le producteur George Goldner pour lui parler du gamin. Ce dernier répond : « Envoie-le moi ! ». Après avoir écouté les chansons, goldner appelle Otis Blackwell : « Je veux que tu organises une séance ; j’ai ici avec moi un gamin que je veux enregistrer dès que possible ! ». La rencontre avec Otis Blackwell a lieu dès le lendemain et une séance est mise sur pied avec le batteur Sticks Evans et le guitariste Kenny Burrell pendant laquelle Baby Come Back et Long, Long Walk sont enregistrés. Le deuxième single de Johnny est édité sur Gone Records avec les deux chansons, sous un nouveau nom : c’est Alan Freed qui lui a conseillé de changer son nom en Johnny Rivers. Il passe ensuite un temps à Nashville, revient à New York avant de finalement revenir en Louisiane. |
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1960 – 1964 |
En 1960, alors que Johnny se produit au Louisiana Hayride, il fait la connaissance de James Burton, natif de Shreveport, alors guitariste de Ricky Nelson. Johnny lui parle d’une de ses chansons, I’ll Make Believe, dont tous ceux qui l’ont entendu lui ont dit : « ça ferait une superbe chanson pour Ricky Nelson ». James Burton, qui devait rester encore une semaine à Shreveport chez sa mère, lui suggére de lui envoyer une copie de la chanson pour qu’il l’emmène à Los Angeles. Johnny se rue dans une station de radio de Baton Rouge, enregistre la chanson, uniquement accompagné de sa guitare acoustique, et l’envoie à Burton à Shreveport. Environ un mois et demi plus tard, le téléphone sonne chez Johnny. Sa mère décroche et lui dit : « Hey Johnny, c’est pour toi. Un gars d’Hollywood ». Johnny se dit alors que ça doit être un des membres de son groupe qui lui fait une blague. Mais, c’est en fait James Burton qui lui apprend que Ricky Nelson aime la chanson et qu’il va l’enregistrer. Johnny décide alors de se rendre à Los Angeles. Il attend de faire quelques concerts et d’économiser l’argent nécessaire, puis prend l’avion pour la Californie, avec comme seule information le numéro de téléphone de James Burton. A Los Angeles, après quelques tâtonnements, il rencontre finalement Ricky Nelson qui publiera sa chanson dans l’un de ses meilleurs albums, Rick Is 21. Johnny s’installe donc à Los Angeles où il tente de se faire un nom. Il joue partout où il peut et contacte les maisons de disques afin d’enregistrer, mais en vain. Pendant cinq ans, rien ne se passe, le succès n’est toujours pas au rendez-vous. |
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1964 – 1966 |
Un jour, Johnny, armé de sa guitare Gibson ES-335 rouge et accompagné du batteur Eddie Rubin, il est engagé pour une soirée dans un restaurant italien d’Hollywood. Il y joue tous les tubes qu’il connaît, que ce soit du blues, du rhythm and blues, du country, du folk ou de la pop. Le public en redemande ! Cela l’incite à persévérer. Quelques mois plus tard, il est sollicité pour remplacer Trini Lopez au tout nouveau club Whisky-A-Go-Go de Los Angeles. Il engage alors le bassiste Joe Osborn qu’il avait connu grâce à Ricky Nelson. Le succès est immédiat et lance la réputation de cette boîte, et du Sunset Strip, où tous les grands groupes se produiront. Il y enregistre un album en public qui connaîtra un véritable triomphe dès sa sortie en 1964 : Johnny Rivers at the Whisky A Go-Go. Il récidive deux fois, en 1964 toujours, avec Here We Go-Go Again et en 1965 avec Meanwhile (Back at the Whisky A Go-Go). Les deux opus connaissent le même sort et sont un immense succès. Ces disques contiennent principalement des reprises de chansons qui ont déjà été des tubes par leurs interprètes initiaux tels Chuck Berry, Lloyd Price, Bobby Darin, Rufus Thomas, Percy Sledge ou les Beatles. Ses reprises de Memphis et Maybelline de Chuck Berry sont des tubes. Il publie également des albums studio avec ses chansons et des chansons spécialement écrites pour lui. Là encore il trouve le succès avec Secret Agent Man, thème de la série TV Secret Agent (avec l’acteur Patrick McGoohan), N° 3 en avril 1966, et Poor Side Of Town N° 1 en novembre 1966. |
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1967 – 1970 |
A partir de 1967, Johnny Rivers s’investit beaucoup dans sa maison de disques, Soul City, qu’il a créé l’année précédente. Il sera l’artisan du succès de The Fifth Dimension en couplant ce groupe vocal avec un compositeur qu’il a découvert, Jimmy Webb. Cette association lui amènera la fortune, grâce notamment aux tubes que sont Up-Up And Away et surtout Aquarius. Il continue, bien entendu, à sortir des disques sous son nom, bien qu’ils se vendent un peu moins que par le passé. |
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1970 – 1977 |
En 1970, son morceau John Lee Hooker, d’une durée de seize minutes, fait un malheur en France. Puis, il faut attendre 1972 pour qu’il obtienne un beau N° 6 avec la reprise de Huey Smith, Rockin’ Pneumonia And The Boogie Woogie Flu. Il enregistre alors avec la crème des musiciens de studio californiens dont le batteur Jim Gordon et le pianiste Larry Knechtel qu’il emmène en Europe pour une tournée célébrant ses dix ans de succès. En 1975, il réussit à faire sortir Brian Wilson de sa retraite pour lui faire chanter les chœurs pour sa reprise de Help Me, Rhonda, qui sera N° 22 en 1975. Sa dernière apparition dans les classements remonte à 1977, avec Swayin’ To The Music (Slow Dancin’). |
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Depuis 1977 |
Depuis la fin des années 70, Johnny Rivers enregistre régulièrement des albums, sur divers labels au début, puis sur son propre label, Soul City, ensuite, et il continue à se produire épisodiquement. En 2006, une magnifique anthologie en deux CD est publiée. Bel hommage à cet artiste respecté. |
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Sa présence ici est, bien entendu, due au fait qu’il a passé son adolescence en Louisiane, à Baton Rouge où il a commencé à faire de la musique. Cela a, bien entendu, laissé quelques traces que l’on retrouve dans sa musique ; ou plutôt dans les titres qu’il reprend, car Johnny Rivers, bien qu’aussi auteur-compositeur-producteur, est essentiellement un interprète de chansons à succès… ce qu’il fait vraiment très très bien. Il fut intronisé au Louisiana Music Hall of Fame en 2009. |
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Discographie Sans compter les innombrables Best of, Golden Hits, Greatest Hits et autres Anthologies qui peuvent exister ! |
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At The Whisky A Go-Go |
Imperial |
1964 |
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Here We Go-Go Again |
Imperial |
1964 |
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In Action! |
Imperial |
1964 |
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Meanwhile (Back At The Whisky A Go-Go) |
Imperial |
1965 |
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Go! Johnny, Go! |
Halmark |
1965 |
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Rocks The Folk |
Imperial |
1965 |
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…And I Know You Wanna Dance |
Imperial |
1966 |
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Changes |
Imperial |
1966 |
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Rewind |
Imperial |
1967 |
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Realization |
Imperial |
1968 |
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A Touch Of Gold |
Imperial |
1969 |
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Slim Slo Slider |
Imperial |
1970 |
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Whisky A Go-Go Revisited |
UA |
1970 |
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Home Grown |
UA |
1971 |
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Superpak (2 LP) |
UA |
1972 |
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L.A. Reggae |
UA |
1972 |
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Blue Suede Shoes |
UA |
1973 |
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Last Boogie In Paris |
UA |
1974 |
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Road |
Atlantic |
1974 |
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New Lovers And Old Friends |
Epic |
1975 |
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Wild Night |
UA |
1976 |
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Outside Help |
Big
Tree |
1979 |
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Borrowed Time |
RSO |
1980 |
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Not A Through Street |
Priority |
1983 |
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The Memphis Sun Recordings |
Soul
City |
1991 |
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Totally Live At The Whisky A Go-Go |
EMI |
1995 |
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Last Train To Memphis |
Soul City |
1998 |
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Back At The Whisky |
Soul
City |
2001 |
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Reinvention
Highway |
Soul
City |
2004 |
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Secret
Agent Man-Anthology |
Shout! Factory |
2006 |
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Mon
choix : Whisky A Go-Go
Revisited (C.C. Rider – Got My Mojo Working / Sunny / It’s Too Late / A Hard
Day’s Night / When A Man Loves A Woman / John Lee Hooker) « Le » disque de Johnny Rivers en France ! Celui que l’on trouve partout ! A part la reprise des Beatles (A Hard Day’s Night), il est marrant de noter que tous les autres titres sont des reprises de chanteurs noirs. Enfin presque puisque John Lee Hooker a été écrit par Johnny Rivers… mais, écoutez bien, c’est plutôt discutable, non ? |
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Internet : www.johnnyrivers.com |
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